158 VOYAGE AU POLE SUD.
nuiiieiosissima;, roseæ, in extremo endochromate filanientorum
formate, mox liberæ et per ostiolum conceptaculi erumpentes.
Structuram inveni Rhodymenia; propriam, cum boc autem discrimine,
ut videtur, parvi momenti : inter cellulas centrales
danlur aliæ cellulæ minutæ granulis roseis farctæ, periphericis
prorsùs similes. Suhstanlia membranacea, tennis, chartæ nialè
aut non adhærens. Coior vividè pui’pureus baccarum Ribis
rubri.
Ob s . Si l’on ne s’attache qu’aux termes des descriptions
, ou trouvera certainement que cette magnifique
Floridée est très-voisine des R. R. fimbriata
elLambertii. Cependant, si l’on examine les choses
de plus près, si l’on consulte la planche de Turner,
o u , ce qui vaut heaucoup mieux, si l’on compare,
comme j ’ai pu le faire, nos échantillons avec des
exemplaires authentiques, on se convaincra sur-le-
champ que, hien qu’étroitement alliée avec elles,
notre Algue est pourtant essentiellement distincte de
l’une et de l’autre. Elle n ’est pas moins voisine du
R. variegata; vous l’en distinguerez toutefois avec
facilité p a rla position diverse des conceptacles, qu’on
ne rencontre ici que dans les appendices marginaux,
tandis qu’ils sont placés sur la fronde elle-même dans
l’espèce du Chili. Ces appendices marginaux, placés
horizontalement le long des divisions principales,
ressemblent assez aux sporophylles du Suhria vittata.
Au reste, ces quatre espèces que nous venons de
comparer entre e lles, se rapprochent p a r heaucoup
de points, et je suis persuadé que dans le jeune âge
on est exposé à les confondre. Fes conceptacles de
cette Algue sont organisés comme ceux du R. varient
% %
gata qu’a représentés M. Kützing à la planche 69 , il,
de sa Phycologia generalis. Les spores sont agglomérées
çà et là par petits pelotons au milieu de cellules
réticulées, hyalines, el du tissu le plus délicat. Elles
n a issen t, comme nous l’avons figuré, dans les endo chrômes
extrêmes de filaments très-courts. Il paraît
que là elles se multiplient par division.
EXPLICATION DES FIGURES.
Pl. 1, f. 2. a, Rhodymenia Homhroniana vue. de grandeur naturelle.
b, une des extrémités de la fronde un peu grossie et chargée
de conceptacles sur ses divisions, c, une de ces divisions extrêmes
ou appendice marginal, portant à son centre d , un conceptacle ;
cette fig. est grossie lo fois. On voit en e, la figure grossie d’une
coupe verticale de cet appendice passant par le centre du conceptacle
et montrant en/, le nucléus, et en g, l’orifice par où s’échappent
les spores à la maturité, h, h, h, filaments sporigènes
dans le dernier article desquels s’organisent les spores, et qui
de tous les points de la périphérie convergent vers le centre ; ils
sont grossis 38o fois, i, cinq spores échappées du dernier article
faisant fonction de périspore. /r, coupe longitudinale de la fronde
pour montrer sa structure : on voit en /, /, les grandes cellules,
et dans leurs interstices les mêmes cellules m , qu’on rencontre
encore en n, sous la couche corticale. Cette figure est grossie
i 5o fois.
R hodymenia o rn a ta Montag.
Botanique, Cryptogamie, Pl. U .
R. fronde caf'noso-membranaceâ oblongo-lanceolatâ latissimâ
planâ vividè purpureâ utrinquè. margine prolifet'â, foliis s. pin