Les récifs de l’Échouage de l’île Toud, sur lesquels
ont été trouvées tant de belles Algues, et en particulier
celle-ci et la précédente, couvrent et découvrent
avec le flux et le reflux.
EXPLICATION DES FIGURES.
Pl. 6, fig. a. G, Caulerpa corynephora vue de grandeur naturelle.
b, rhizome, c, c, fronde, d, un rameau avorté, e, sommet
d’une fronde ayant acquis tout son développement, f , sommet
d’une autre fronde dont l’évolution continue en g. On voit dans
les deux dernières figures, grossies environ dü double, que les
rameaux h, h, sont opposés, et qu’à leur naissance f, il existe un
petit espace linéaire transparent.
C a u l e r pa læ t è - virens Montag.
Botaniqu«, Cryptogamie, Pl. 6, fig. t .
C. surculo repente crasso, frondibus erectis simplicibus aut di-
visis, ramentis vesiculosis longé pistïUiformïbus amoene viridibus
nndique imbricatis.
SvN. Caulerpa loetè-virens Montag. l. c. p. i 3. — Endl. L c.
p. i6, n. i4-
H ab. ill insulæ Toud littoribus rupes submarinas obtegentem
bancce pulchram distinctissimamque speciem detexit ill. d’U rville.
Desc. Surculus repens, more congenerum cartilagine us, flac-
cidior tamen, teres, quadriuncialis, pennæ anserinæ crassitudine,
pallidè viridis, infrà radices ernittens ipsomet graciliores,
ferè pollicares, non nisi apice fibrillosas, sursùmque porrigens
frondes pennâ corvina crassiores, bi-triunciales, undiquè ramentis
vestilas. Rameuta densissimè imbricata, erecta, frondis crassitudine,
pro ratione longa, 4 Rd 6 lineas metientia, pistilliformia,
b . e. cyliiidracca, nec nisi summo apice leniter incrassata, tenuis-
simè membranacea , lætè-virentia , provectâ ætate vix in luteum
vergentia. Substantia surculi cartilaginea, frondis ramenlorum-
que membranacea, liorum tr-nerrima. Color amoenissimè virens,
radicum in luteum abiens. Chartæ arclissimè adhæret, modo ne
in aquâ dulci diù commoraretiir.
Ob s . il serait bien plus commode de réu n ir sous
un seul nom spécifique toutes les Caulerpes dont les
frondes sont recouvertes de toute part de ramules en
massue. Mais la forme de ces ramules est-elle le seul
caractère propre à les faire distinguer, et serait-il
philosophique de négliger tous les autres? Ainsi, la
longueur, la consistance, la couleur, quand elle est
tranchée et constante, comme dans le cas p ré sen t,
nous semblent devoir être prises en considération.
Ici, nous jugeons p a r la seule inspection de la plante
qu’elle ne saurait appartenir à aucune des variations
du C. clavifera; e t, quand nous comparons attentivement
les diverses parties de ces deux plantes entre
elles, nous restons convaincu qu’il n ’y a point de rap prochement
possible.
EXPLICATION DES FIGURES.
Pl. 6, fig. 1. G, Caulerpa loetè-virens vue de grandeur naturelle,
el dont on n’a représenté qu’une portion du rhizome h,
avec trois frondes, c , sommet d’une fronde grossi, afin de montrer
plus distinctement les ramides imbriqués qui la l’ecouvrent.