Jungermannia schismoides Montag.
Botanique, Cryptogamie, Pl. 17, fig. 1.
J. caule erecto elongato flagelliformi-i'adiciibso innovationibus
ventralibus pareé ramoso, foliis arctè imbricatis semiverticalibus
ovatis deflexis convexis basi subsaccatis apice sinu latissimo obtuso
bifidis, laciniis brevibus acutis inferiore reflexo ; perianthio oblongo
sursùm plicato ore constricto dentato.
Jungermannia schismoides Moiitag. 4' Centur. n. a3, in Ann.
Sc. nat. Avril i 843 , p. aSo. — N.ab E. L. et G. Syn. Hepat. p.
8i . — Tayl. Hepat. Antarct. in Lond. Journ. o f Botan. July i 844,
p. 375.
H.ab. cum Mastigobryo involuto et Lepidozia filamenlosá inter
caules Oncophori dichotomi in insulis Auckland à cl. Hombron
detecta.
Desc. Species pulcbra, magna, uncias quatuor assequens ,
erecta, caulibus Ckicoplioriper flagelles intricata. Cautoelongatus,
flagelliformi-radiculosus , deorsùm fdiformi-attenuatus , radici-
formis , denudatus, mox verôfoliosus, ob inuovationes ventrales
conformes sub flore femineo oriundas parce et flexuoso-ramosus,
ramis fastigiatis. Folia subverticalia, semi-amplectentia , arctè
imbricata, ovata, patenti-deflexa, ferè millimetrum longa , subtùs
margineque ventrali reflexo concava, margine superiori dor-
salive convexa, basi subsaccata , apice sinu ampio obtuso bifida,
laciniis brevibus acuminatis mucronatis , interdùm at perrarò
piligeris. Color fuscus. Betis maculæ ii'regulares, interslitüs
flexuosis. Fructus tei’miualis, propter innovationes et lateralis.
Folia involucralia amfùova, erecta, cæterùm conformia, periaii-
ibio duplo minora, sinu profundiore angustioreque acuto bifida,
laciniis inflexis conniventibus. Pma«ai/«moblongum, lineam
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longum , sursùm plicatum , vix attenuatum , ore dentato, dentibus
quandoquè ciliiformibus. Pistilla mnha in fundo periantbii.
Obs. Notre J. schismoides est fort voisin, comme je
l’avais d’abord entrevu, du J. piligera N. ab E., espèce
dont je ne possède que la variété a, major, vue
par M. Nees. Elle en diffère néanmoins par sa taille
Irès-élancée, p a r ses périanthes qui deviennent latéra
u x , grâce aux innovations liypogynes, enfin par
ses feuilles, dont le sinus apicilaire est plus large,
moins profond, et les lobes plus étroits, plus mousses,
plus rarement mucronés et plus ra rem en t encore terminés
p a r un poil. Dans notre p lan te, l’orifice du
périantbe n ’est que d e n té , mais nous avons trouvé
des exemplaires où les dents portaient un cil composé
de deux ou trois cellules linéaires, hyalines et
placées bout à bout.
EXPLICATION DES FIGURES.
Pl. 17, f. i. a, Jungermannia schismoides vu de grandeur naturelle.
b, portion de la tige vue par ledos, portant trois paires
de feuilles et grossie environ 12 fois, c, la même vue en dessous
ou par le ventre el au même grossissement, / une paire de feuilles,
vues du même côté et à un grossissement double du précédent.
e, e, deux feuilles détachées du sommet des rameaux et grossies
iG fois. / portion de rameau portant un périantbe g, accompagné
de ses feuilles involucrales b, h. On voit en i, un périantbe
isolé au fond duquel paraît par transparence la capsule k, encore
jeune. / et / montrent les deux feuilles involuci’ales détachées ;
ces quatre figures sont grossies de 7 à 16 fois, m, réseau des
feuilles vu à un grossissement de 125 fois.