I Ui:sc. Cduhs ri'pons, iilifonnis, scinunciarn longus, vagò ra-
inosus, ramis pinnatis aut etsecumlis brevibus, patentibus. Folia
semivcrticalia, imbricata, alterna, ovata, obi usa, basi complicata,
margine plicæ inflexo, integra ct inlcgerrima, por siccitatem
cauli circumvoluta, madida verò apice patentissima. Rctis arco-
la; marginales quadratæ, cæteræ irregulares, interstitiis crassis
sejunctæ. Color fusco-nigcr. Amphigastria dimidiiim folium
æquantia, deorsùm minora subcontigua, sursùm ramcaliaque
majora laxè imbricata, suborbiculala, integerrima, subappressa,
è basi fasciculum radicellarum promentia. Fructus in ramulo
brevissimo tcrmiualis, aut sccundiim caulem lateralis, sessilis.
Folta iiu'oliicraUa pro ratione plantæ maxima, orbicularia, margine
undulata, siilitiis plicà lata cum ampbigastrio iiivolucrali
ac((uè ampio pei ianthlum involvcntia ct vix codcm minora. Pa-
nanthium obovato-subrotundiim, apice mucronulatum à tonerà
ætate plicatum, plicis longitudinalibus numerosis (12 ad i5) à
basi ad apicem procurrentibus.
Oijs. Semblable en apparence au P. fertilis N. ab E.,
le nôtre est fort difficile à en distinguer p a r les termes
tru n e phrase spécifique. Si Ton vient toutefois à comp
are r attentivement les deux plantes, on ne peut faire
autrement que de les considérer comme éminemment
distinctes. En effet, sans p arler du lobule des feuilles,
qui est entier et non crénelé dans notre espèce, et
dont la conformation est d ’ailleurs toute différente,
celles-ci sont plus étalées par l’humidité, et présentent
cette singularité q u e , prises deux à deux, elles forment,
avec celles qui leur sont presque opposées, une
sorte de vase échancré qu’on ne saurait mieux comparer
q u ’cà un plat à barbe. II n ’en est point ainsi dans
le P. fertilis. Les feuilles de celui-ci sont plus droites,
ct ont leur lobule ventral beaucoup plus prolongé vers
le sommet, qui est lui-mcme plus aigu ou moins a r rondi.
Mes exemplaires de cette dernière espèce, que
je tiens de la bienveillance de M. Blume, ne portent
point de fruit, en sorte qu’il m’est impossible de pousser
plus loin le parallèle.
EXPLICATION DES FIGURES.
Pl. 19, f. 1. a, Phragmicoma aulacophora vu de grandeur naturelle.
b, le même, grossi G fois, c, portion d'une tige vue en dessous,
garnie de ses feuilles et de ses ampbigastres, et gi ossie a5
fois, d, sommet d’un rameau fertile montrant le périantbe e, à un
grossissement de i6 fois. / ’, périantbe vu en dessous au même
grossissement que la figure précédente et que les deux suivantes,
accompagné seulement de ses feuilles involucrales g, g, mais
dont on a détaché l’ampbigastre involucral h, afin de montrer
que ses plis s’étendent du sommet à la base, i, ampbigastre caulinaire.
l, réseau des feuilles grossi 160 fois.
FRULLANIA Raddi.
Perianthium in ramulo proprio te rm in a le , porrcc-
tum, breve, dorso convexiusculo sæpè bicarinato,
ventre medio ventricoso-carinato, apice subretuso
cum mucronulo tubuloso, b ilab ia tum , structura foliorum.
Involucri folia duo aut quatuor, subdiffor-
m ia, lobulata, nec auriculata. Pistilla duo. Calyptra
pyriformis, ten n is, persistens, stylo coronata, infra
verticem rumpens. Capsula subglobosa, tenuis, infra
medium divisa, post dehiscentiam campanulata,
laciniis patulo-erectis. Elateres parietibus in te rio ri