hruDiiea , in pcdnnciilo conflueus , evacuala sub ore conslrieta,.
exannulata. Pensionili dentes sedecim incurvi, apice erecti, siccitate
reflexiles, laio-laiiceolali, Irabeeulati, purpurei, ad medium
fissi, cruribus subulatis, valdè inæqualibus, pallidioribus , sub
lente tamen rufescentibus, tenuissimè granulatis. Operculum è
basi convexâ rostra turn, rostro recto, capsulam æquans. Calyptra
junior linearis, et, ut solet in hâc ætate, basi integra, apice stylo-
pbora.
Ob s . Cette Mousse, quoique je me croie autorisé
a la distinguer ici de toutes ses congénères, a néanmoins
avec quelques-unes d’entre elles des rapports
qu il est de mon devoir de signaler ; sa ramification
la rapproche des Fissidens osmundioides H edw ., F.
leptophylliis Montag. et F. fasciculatus H ornsch., mais
elle s’éloigne p a r sa taille du premier et du troisième,
et du second p a r ses feuilles aiguës et son opercule à
long bec. Le F. osmundioides a d ’ailleurs des feuilles
dentées, et nous avons vu que chez notre Mousse elles
sont à peine crénelées, et encore ne voit-on ces cré-
nelures, formées p a rla saillie des cellules marginales,
qu’à un grossissement de 150 diamètres. Dans le F.
fasciculatus, on observe en outre trente anthéridies,
le pédoncule est genouillé à sa base, l’opercule plus
court que la capsule, caractères que ne présente point
le Fissident de Manga-Reva. Il serait oiseux de prolonger
ce parallèle entre des Mousses dont les dissemblances
l’emportent sur les affinités. Je dois pourtant
encore ajouter qu’en raison de la localité, j ’avais songé
à rapprocher cette Mousse du Fissidens acacioides,
originaire de la Patagonie, mais qui ne s ’est point
BOTANIQUE. 517
retrouvé dans Flierbier de Dillen quand on a voulu
l’y examiner, le F. osmundioides ayant pris sa place.
J ’en ai été promptement dissuadé par l’absence, dans
le F. mangarevensis, de ce caractère donné comme
essentiel et spécifique du F. acacioides, je veux parler
de l’excessive brièveté du pédoncule. Je n ’ai trouvé
cecaractère que dans une espèce bien différente, provenant
des Neell-Gherries et à laquelle j ’ai imposé de
nom de Fissidens anomalush
O rdo IL MUSCI PLEUROCARPI.
T r ib . XII. NEGKEREÆ Br. et Schimp.
NECKERA Hedw.
Peristomium duplex. Exterius dentes sedecim lan-
ceolato-lineares erecti. Interius cilia totidem filiformia,
e re cta , basi membranulâ brevi connexa, cum
dentibus alternantia. Calyptra cuculliformis seu latere
fissa. Capsula lateralis, basi æqualis, exannulata.
Operculum conicum, sæpè acuminatum. Flos monoicus,
rariùs dioicus hermaphroditusve. Masculus
gemmiformis lateralis, ex antheridiis quatuor ad
viginti constans, paraphysibus articulatis ea stipantibus.
Femineus pistilla quatuor ad sedecim fovens,
unico tantùm fecundo, iisdem ac in flore másenlo
paraphysibus concomitata.
‘ V-. Ann. Sc. nal. Bot. 2® Sér. lom. xvii. p. 232.