Hab. in freto Magellanico ubi legit ill. d’Urville, qui è collec-
lione propria benevolè mecum communicavit.
Desc. Caulis repens, divisus, ramos adsceudenti-erectos
supernè emittens. biunciales, innovando-ramosissimi, in novationibus
axillaribus subfasciculatis fastigiatisque. Folia in feriora
distantia, media superioraque imbricata, subverticalia,
semiovata oblongave, basi nonnibil angustata, patenti-deflexa,
beteromalla, margine dorsali præter apicem denticulatum integerrimo
leviter reflexo, non autem ut in P. iietcrornallâ involuto,
ventrali convexo minuté denticulato. Retis maculæ rotundæ,
oblongæ, nunquàm granulosæ. Folia /’«co/ucraAa patenti-erecta,
perianthio dimidiò breviora, quàm caulina minùs deflexa , cæterùm
conformia, at utroque margine denticulato-ciliolata, ciliolis
dentibusve confertis minutis inæquali longitudine, ita ut folium
duplicato-serratum videatur. Perianthium elongato-clavatum,
trilineare, à basi attenuatâ ad os compressum truncatum denti-
culatuin sensim ampliatum. Capsula deest.
Ob s . Celte espèce est si voisine des P. P. renitens
et heteromalla, que c’est avec quelque défiance que
je la propose. Cependant, comme je possède des
types de l’une et de l’autre de ces Hépatiques, je
n ’ose pas non plus la confondre avec e lle s, parce que
je vois des différences te lle s , qu’une profonde analyse
n ’a pas même besoin de venir au secours de la
simple vue pour les distinguer. Elle me parait donc
s’éloigner du P. renitens par sa ramification fasciculée
et par ses périanthes terminaux autrement conformés.
Bien plus voisine du P. heteromalla p a r la
forme de ceux-ci, leur dimension plus grande,
d'une p a rt, p uisque, dans l’espèce du Chili, ils
acquièrent à peine la moitié de la longueur de
ceux de ia plante de Magellan; d’une autre part, des
feuilles caulinaires non cunéiformes, non enroulées
par un de leurs bords, des feuilles involucrales munies,
dans tout leur pourtour, de dents inégales trè s -
rapprochées, me semblent composer une somme de
caractères qui ne peut permettre de confondre, ni
même de rapprocher ces deux Hépatiques. Je trouve
néanmoins, et je dois le d ire , que M. Lindenberg
{Mantiss. ad Monogr. Plagioch. p. 162) rapporte
ma plante à cette dernière espèce, sans doute parce
qu’il n ’a pas vu les périanthes.
GOTTSCHEA N. ab E.
Apex cauiis vel ramuli lateralis tumens cavusque
perianthii vicem fungens. Involucrum vel tubulosum,
ore regulariter fisso, vel è foliorum amphigaslrio-
rum aliquot paribus cum caule tumente adscendentibus
non nihil distractis caulis apici vel calyptrâ
coalitis aut basi adnatis formatum, latere fissum.
Calyptra ovata. Pistilla m u lta , em arci da demùm c a -
lyplram coronan tia. Pedunculus è fundo caulis cavi
emergens, longus. Capsula ovalis aut oblonga, firma,
basin adusque quadrivalvis. Elateres d ispiri, mediis
valvis inserti (?). Floris masculi involucri folia conformia,
arctiùs imbricata, basi ventricosa. Antheridia
m u lta , axillaria, aggregata, filamento longo suffulta.
Paraphyses non observatæ.
Plantæ terrico læ , muscicolæ, speciosæ, latæ, rhi-
æomate rep en te, ramis erectis aut decumbentibus