Bartramia patens Brid.
B. caille erecto subranmo, foliis densè imbricatis e x oblongo-
stihqiiadralâ basi caulem amplectente setaceis rigidis canaliculatis
{obscurè) serratis patentibus, capsulâ sidcatâ, pedúnculo stricto
mediocri.
Syn. Bnrlrnmia patens Brid. Musc. Becent. IL P. III. p, i34.
t. 1, f. 7. mala quoad fructum. — Schwægr. Suppl. I. P. If. p. 55.
I. 62. — Bartramia reticulata Pal. Beauv. Prodr. p. 44- — E-
.sqiiarrosnTwrn. Ann. Bot. i . p. 583. t. 2, f. 2. mihi ignota.
H a b . in insulis Auckland à cl. Hombron ad terram nudam
lecla.
Obs. Bien que les capsules, malheureusement trop
vieilles, de cette mousse ne présentent point le
réseau dont parlent quelques bryologistes et qui lui a
fait imposer le nom de B. reticulata, bien qu’au contraire
elles soient profondément striées longitudinalement,
comme cela a lieu dans les congénères, tous les
caractères de végétation concordent si bien avec les
descriptions et les figures qui en ont été données,
que je conserve peu de doute sur sa détermination.
Dans mes exemplaires, d’ailleurs peu nombreux, les
feuilles sont canaliculées, mais leurs bords sont trè s -
obscurément dentés, circonstance qui s’accorde avec
le passage de Bridel [Musc. Becent. p. 134) qui les
dit très-entières. Les échantillons de (]ommerson, que
ce célèbre bryologiste avait alors sous les y e u x ,
étaient si semblables au B. ithyphylla, que peu s’en
est fallu qu’il ne les y rapportât. Or, cette dernière
mousse a la capsule évidemment striée. Le péristome
et à plus forte raison l’opercule, étaient perdus dans
les nôtres. J’ai reçu de mon ami M. Ch. Martins des
échantillons de Bartramia ühijphyllavecweïWis, à Ham-
merfelt et su r le F a u lh o rn , qui p ré sen ten t, avant
d ’être sillonnés en long, cette réticulation de la capsule
que l’on donne comme un des caractères essentiels
du B. patens. Dans tous les cas, les caractères de
végétation de ces deux mousses offrent assez de différences
pour qu’on soit autorisé à les séparer. Il en
est un surtout fort rem a rq u ab le , c’est q u e , quand on
comprime la tige du B. patens, l’on voit parfaitement
la partie engainante des feuilles, ce qui suppose que
celles-ci sont autrement imbriquées que dans le B.
ithyphylla.
Trib. X. POLYTBICHEÆ Arn.
POLYTRICHUM Linn.
Peristomium simplex. Dentes triginta duo ad sexa-
ginta quatuor è membrana basilari angustâ ligulati,
breves, apice inflexo, membranam horizontalem tym-
paniformem (epiphragraa) capsulæ orificium prorsùs
claudentem prehendentes. Capsula altè pedunculata,
pedúnculo sæpiùs oc re ato , erecta aut c e rn u a , o v ala,
cylindraceo - incurva aut subprismalico - tetragona
hexagonave, apophysi discoideâ ad basim aucta vel
anapophysata. Columella cylindrica aut plicis sporan-
gii quadri-sexalala. Calyptra cuculliformis, minuta,