Lepidozia filamentosa L. e t L.
L. caule suberecto simpliciter pinnato, ramis ferè omnibus flagellar
ibus, foliis remotiuscuUs semiverticalibus è basi rotunda subquadratis
convexis quadri fd is , laciniis lanceolatis incurvis integerrimis,
amphigastriis subquadratis quadri fd is; perianthiis
lateralibus cylindricis arcuatis apice attenuatis latere fssis ore
inciso-dentatis.
Syn. Jungermannia filamentosa L. L. Pug. VI. p. 29. ct Herpetium
, in Indice alphabetico.
H ab. in insulis Auckland et freto Magellanico à cl. Hombron
lecta.
Ob s . Mes exemplaires ont pu être comparés avec
u n échantillon que je dois à l’amitié de M, Lehmann.
Lepidozia Javanica Montag.
L. aiule repente vayè bipinnatimque ramoso, ramis decurvis,
foliis distichis verticalibus amphigastriisque transversim quadratis
patentibus tri-octofdis, laciniis erecto-incurvis capillaribus
subulatis; perianthio in ramulo brevi terminali maximo, ore
lacero.
Syn. Jungermannia capillaris var. Javanica N. ab E. Hepat.
Javan. p. i 3. ex specimine à celeb. Blumio mecum benigne
communicato. — Lepidozia Neesii Ldbg. Syn. Hep. p . 212.
H ab. in freto Magellanico, ad Port-Famine. Anthoceroti? endi-
vioefolio repentem inveni.
D esc. Caulis gracilis^ ferè capillaris, biuncialis, vagè pinnatim
bipinnatlmque ramosus. Earn/breves, bilineares minoresque,
alterni, erecto-patentes, alii obtusi, alii attenuato-flagellifoi’mes.
Folia verticalia, caulina ramealiaque imbricata, flagellorum vero
remotiora , distieba, semiverticalia, subti’apezoidea , patenli-
erccta, apice in lacinias quatuor ad octo subulatas ex unicâ ecl-
lularum elongatarum pellucidarum serie constantes, semipartita.
Amphigastria subconformia, patentissima.
Ob s . Notre plante ressemble par sa ramification au
Callithamnion Plumula. Elle est à peine différente des
échantillons de la variété ja ram c a du Lepidozia capillaris
Sw. que j ’ai reçus dans le temps de M. le professeur
Blume. Depuis lors, j ’ai trouvé dans l’herhier
de Labillardiere, devenu la propriété de mon ami
M. Webb, quelques individus d’une forme si voisine,
recueillis à la Terre de Yan-Diémen, que je ne fais
aucune difficulté de les réu n ir sous la même dénomination,
mes échantillons de Magellan se rv a n t, pour
ainsi dire, de transition entre les deux autres. J ’y suis
d ’autant plus autorisé, ce me semble, que deux individus
de l’Australasie portent des périanthes tout à fait
semhlahles, soit pour la forme, soit pour les dimensions,
à ceux qu’a décrits M. Nees d’Esenheck, comme
appartenant à la forme qu’il tient pour une simple variété
du L. capillaris. Je dois toutefois ajouter que, dans
les tiges de la plante de L ahillardière, assez âgées pour
porter des fructifications, lesquelles sont placées à la
hase des principaux rameaux, les feuilles et les amphigastres,
beaucoup plus serrés que ceux de la plante du
détroit de Magellan, ont aussi un nombre plus grand de
divisions sétacées. Mais dans les individus plus jeunes
de la même localité, on peut aisément s’assurer que
ce nombre diffère p e u , si tant est même qu’il soit