neuse de l’a x e , dans sa forme en lame d’épée (de là
le nom spécifique), enfin, dans la circonscription
générale de cette même fro n d e , plutôt flabelliforme
ou orbiculaire que longuement lancéolée. La structu
re anatomique, quoique analogue dans l’une et
dans l’a u tr e , offre pourtant encore quelque différence
appréciable dans le nombre et la grandeur des
mailles du réseau , que présente une tranche mince
horizontale d e là fronde. Ce réseau, du plus beau
blanc, est formé par des cellules tubuleuses, hyalines
, un peu étranglées au niveau des cloisons. Il
est recouvert par une couche corticale d’un vert olivâtre
qui tombe facilement lorsque la plante a subi
une plus ou moins longue macération. Pa r sa taille,
le D. anceps se rapproche davantage d’une autre espèce,
le D. peruviana, que j ’ai fait connaître ailleurs
[Fl. Boliv. p. 3 5 , t. 5 , f. 3 ); toutefois, il suffit de
comparer les deux plantes pour éviter la confusion.
Trib. VII. FUCACEÆ Lamx. J. Ag.
D U R V IL LÆ A Bory.
Radix scutato-hemisphærica subbulbosa. Frons
stip ita ta , stipite lignoso cylindrico aut compresso in
laminam planam cuneato-oblongam coriaceam cras-
sam laciniato-fissam expanso, laciniis tandem subteretibus
crassioribns longissimis intùs celluloso
BOTANIQUE. o3
alveatis. Gonceptacula in strato corticali immersa,
sphærica, poro pertusa. Sporæ oblongæ, tandem
zonatìm divisæ, quaternæ, perisporio singolo hyalino
inclusæ, è cellulis interioribus ortæ, centrum
versùs convergentes, paraphysibus simplicibus ra -
mosisque stipatæ.
Icon. Decais. Plant. Arab. t. 5 , f. 1—6. Struct,
anat.
Dürvillæa utilis Bory.
Character idem ac generis.
Syn. F u c u s an/arc/icus Chamiss. Voy. pitt. Choris. p. 7. t. 7 .—
DurviUoea ufi/is Bory, Coquille, 65, t. i et t. 2, f. 1 .— D. Mas-
tix Suhr, in Nov. Act. Nat. Cur. XVIII. p. 277. t. 1, i'. 1.
H ab. ad insulam Otago Novæ-Zeelandiæ à cl. Hombron lecla.
Obs. Dans ma correspondance avec le révérend
M. J. Berkeley, ce savant m’apprend que M. le
D' Hooker, chirurgien de F Erebus et naturaliste de
l’expédition au pôle antarctique, dirigée par M. le
capitaine Ross , a analysé pendant le voyage et dessiné
sur le frais la fructification du Durvilloea. H ré sulte
de ses observations que les spores, simples
dans le jeune â g e , finissent par se séparer en quatre
à la m atu rité , soit par trois divisions transversales,
c’est-à-dire selon l’épaisseur, soit par deux seulement,
la portion discoïde moyenne se divisant ensuite
longitudinalement en deux autres. Ce sont donc là