I .
bræ. Squamis circiter 6-8 undique imbricatis, exterioribus
vacuis subcarinatis apice subulatis, margine
snbmeinbranaceis inæqualibus ; unà interiore longiori,
convoluto-clausà , et apice quasi tubum efformante ,
genitalia includentibns ; sqnamula hypogyna linearis
acuta, basi dilatata, ovarii basin cingens, squamæin-
terioi'i opposita, persistons.
Stamina tria , imissimæ ovarii basi inserta el cohæ-
rentia; filamentis exsertis capillaribus glabris, persistentibus.
Antheris deciduis.
Ovarium ovoideum sessile, apice subcontraClum et
quasi pyramidato-triquetrum, uniloculare, uniovu-
latum, ovulo erecto. Stylus simplex apici ovarii continuus.
Stigmata tria linearia simplicia suprà lubulum
squamarum exserta, glanduloso-pubentia.
Fruclus : Akenium ovoideum, læve, nitidum , ma-
turitate nigerrimum basi cum filamentis staminum
persistentibus cobærens et postea extrà tubum squamarum
exsertum.
Semen globosum, epispermium tenue luteum. En-
dospermium carnosum.
OBSERVATIONS.
Nous nous sommes assuré, par la comparaison avec
les échantillons authentiques, que la plante décrite ici est
bien la même que celle qui a été figurée par notre excellent
ami M. Gaudichaud, sous le nom de Morelotia
Gahnioeformis. Cependant la plante de M. Gaudichaud est
originaire des îles Sandwich, et la nôtre de la Nouvelle-
Zélande ; mais nous n’avons pu y observer aucune différcucc.
D’un autre cô té , nous pensons que le Gahnia
melanocarpa de Brown est le même que le Moretolia.
Ainsi cette espèce croîtrait à la fois à la Nouvelle-Zélande,
à la terre de Van-Diémen , à la Nouvelle-Hollande et aux
îles Sandwich.
J’ai oliservé aussi une variété assez remarquable également
originaire de la Nouvelle-Zélande : elle est moitié
plus petite dans toutes ses parties ; ses feuilles sont plus
étroites, sa panicule presque simple ; mais du reste la
fleur et le fruit sont parfaitement les mêmes.
Le genre Morelotia, établi parM. Gaudichaud ( 1. c. ),
nous parait fort distinct du Gahnia, 1 ^ par ses étamines
seulement au nombre de trois; 2“ par son style et ses
stigmates simples ; 3“ et surtout par ses filets adhérens à
la base du fru it, qu’ils soutiennent au moment où il se
détache du fond des deux écailles florales. D’un autre
côté, en comparant attentivement les caractères du genre
Morelotia avec ceux du Lampocarya, nous avons trouvé
une telle analogie que nous avions pensé à les réunir. En
effet, le Lampocarya a les styles simples du Morelotia et
son fruit acuminé par la base du style. Le seul caractère
différentiel que nous ayons remarqué entre ces deux
genres, c’est q u e , dans le premier, chaque épillet
ne se compose en général que de quatre écailles opposées
deux à deux, tandis que, dans le Morelotia, on en compte
sept à huit imbriquées en tous sens, et surtout la présence
de la petite écaille interne qui environne la base de
l’ovaire et qui manque dans le Lampocarya.