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Geranium pilosum; cii un mot, à l ’exception du port qui
est différent, tous les caractères essentiels sont les mêmes.
Forster, à la suite de son Prodrome, cite parmi les
espèces incertaines un Géranium palidum, que je n’ai
trouvé mentionné nulle p art, et sur lequel je ne puis
fournir aucun renseignement.
Trib. 2. Oxalideoe.
OXALIS, L.
;î22. ” OXALIS AMBIGUA, Nob.
O. caule liirLo, folioso ; foliis longè petiolatis, pal-
mato-3-foliolatis; foliolis obcordato-bilobis, sinuosis,
sessilibus, ciñereis; pedunculis axillaribus 3-floris;
floribus luteis. Nob.
Crescit in N ovæ-Zeelandiæ loco dicto rivière Tamise.
DESCRIPTIO.
C a u l i s herbaceus, erectus, ramosus, teres, rubi-
cundus, hirtus , 4-5 pollices altus , foliosus.
F o l i a alterna, longè petiolata, palmato-trifoliolata ;
foliolis omnibus sessilibus, obcordato-bilobis, margine
sinuosis, viridi-cinereis, basi angustatis , pubescentibus;
petiolo gracili, unciali, pubescenti. Infrà basin
singuli petioli adest stipula quædam crassa, semiam-
plexicaulis , persistens et birta.
F l o r e s lutei (magnitudine Oxalidis acetosella;.)
P e d u n c u l u s communis axillaris, folio longior, simp
lex, apice in 2-3 pedicellis basi articulatis subdiva-
ricatis unifloris, gracilibus , pubescentibus divisus ;
ad basin singuli pedicelli bracteola conspicilur linearis,
acuta, brevis.
C a l y x monosepalus, ferè usque ad basin 5-partitus,
regularis, subcampanulatus ; laciniis ovali-lanceolatis
acutis, hirtis.
C o r o l l a 5-petala regularis , calyce ferè tripiò longior.
S t a m i n a decem, alternatim inæqualia; filamentis
imâ basi monadelphis.
Ovarium oblongo-prismaticuin, sessile, lineare, hir-
tellum, in stylis 5 teretibus hirtellis desinens ; stigmata
totidem capitata simplicia.
C a p s u l a oblonga, prismatico - quinqueangularis,
apice et stylis persistentibus terminata, acuminata, angulis
obtusis , hirtello-albida , basi calyce staminum
corollæ vestigiisque marcescentibus cincta, interné
5-locularis; loculis polyspermis. Semina globosa.
OBSERVATIONS.
De toutes les espèces d’Oaiafc décrites jusqu’à présent,
celle dont la nôtre se rapproche le plus, est XOxalis pe-
«naaras d’Haworth (Mise. 181) qui croit à la Nouvelle-
Hollande. Comme cette espèce n ’a point été figurée, à
notre connaissance, et que nous ne la connaissons que
par la phrase d’Haworth, citée par M. De Candolle
( Prodr. 1 , p. 691) , nous n’avons pu nous assurer d’une
manière bien positive si tous nos échantillons recueillis à
la Nouvelle-Zélande n’étaient pas les mêmes que ceux de
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