le reli, inlùs piloso, fauce nuclà ; limbo stellalim paiolo
, 5-partilo, in alabastro spiraliter contorto ; laciniis
æqualibus ovalibus acuminatis ; acumine longissimo
et acutissimo.
Stamina 5 , longitudine corollæ ; filamentis basi
abruptè dilatatis, membranaceis, inter se approximatis
el quasi tubum efformantibus, sed non coalitis ,
birsutis, supernè angustatis, erectis, subulatis, apice
incurvatis. Antberis introrsis medio dorso affixis,
oblongo-cordiformibus, obtusis, bilocularibus; loculis
sutura longitudinali et lineis duabus sinuato-promi-
nulis anticè notatis , poris numerosis biseriatis debiscentibus
; indè anlberæ quasi cellulosæ videntur.
Ovarium liberum in fundo calycis sessile, sub-
conico-lineare apice attenuatum et sensim ac sensim
in stylum conoideum apice aculum desinens ; transversè
sectum uniloculare, uniovulatum : ovulo e
fundo loculi assurgente, oblongo, podospermio breviore
suffulto.
Stigma simplex, punctiforme, terminale.
Fructus follicularis teres , apice attenuatus et acutissimus,
basi calyce cinctus persistente, vix arcuatus,
glaber, rubescens, unilocularis, monospermus, indebiscens
; pericarpio ten u i, siccatione semicrustaceo.
Semen erectum podospermio plano infrà mediam
seminis altitudinem inserto, et apice dilatato suffultum
, te res, apice basique subcrassiore obtusum :
epispermio membranaceo, ad basin seminis evanido
et bìc embryo nudus.
Fmbryo epispermicus bomotropus, erectus; cotyledones
brevissimæ obtusæ, non dilatalæ; radicula
teres obtusissimâ inferior, cotyledonibus multoties
longior.
Crescit in maritimis Novæ-Cuineæ ; abeuntc Augusto
alabastra, flores, fructusque maturos gerens.
OBSERVATIONS.
Nous avons donné ici un caractère du genre Ægiceras,
qui diffère en un point important de celui qui a été publié
jusqu’à présent, et en particulier de celui qu’en a donné
notre célèbre ami M. Rob. Brown (Prodr. , p. SSi ).
1”. Les étamines ne sont pas réellement monadelphes ;
elles sont rapprochées par la base dilatée de leurs filets ,
mais nullement soudées. 2“. L’ovaire ne contient qu’ un
seul ovule , et je me suis assuré de la fixité de ce caractère
non-seulement en analysant un très - grand nombre de
fleurs de notre espèce nouvelle, mais encore de \Ægiceras
fragrans. Ce qui a pu en imposer au célèbre auteur du
Prodromus Novoe-Hollandioe, c ’est que, dans l’intérieur
même du tissu cellulaire dont se composent les parois de
l’ovaire, on aperçoit un grand nombre de petites granulations
opaques, qui peuvent, par la transparence même
de ces parois , simuler des ovules.
L’espèce dont nous donnons ici la description est bien
distincte de \Ægiceras Jragrans de Brown ou Ægiceras
majus de Gærtner. Elle est d’abord plus petite dans ses
diverses parties. Mais ce qui la distingue réellement, ce
sont 1“ ses fleurs disposées en grappes corymbiformes et
non en ombelles simples comme dans X Ægiceras Jragrans;
2“ les jeunes rameaux, ainsi que les pédoncules pubescens ;