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144 VOYAGE DE L ’ASTROLABE.
numerosissimis confertissimis, peltatis, apice ramosis,
obtectis; ramulis brevibus inæqualibus punctato-ver-
rucosis et in integro quasi brassicam oleraceam bo-
trytidem (vulgò Chou-Fleui) forma refererentibus.
Vesiculæ globoso - pisiformes, sessiles axillares,
interne cavæ et vacuæ, externè vero verrucis uti
folia, undique tectis.
Hæ verrucæ sine dubio pro receptaculis sporulorum
recipi debent.
Crescit in oris Novæ-Zeelandiæ.
OBSERVATIONS.
Cette belle et grande Fucacée a un port tellement particulier,
qu’à la première vue elle ne paraît pas appartenir
à la famille des Algues. Ses rameaux longs et grêles,
ses feuilles petites et imbriquées, sessiles, ses vésicules
globuleuses également sessiles, dont la surface est comme
celle des feuilles entièrement tuberculeuse, lui donnent
quelque ressemblance de port avec une espèce de Salicornia.
D ’un autre côté cependant elle a de l’analogie avec
le Fucus Langsdorfjii de Turner (Hist. t. I6-5), ou Cystoseira
Tilesii d’Agardh. Mais elle en est néanmoins fort
distincte.
A quel genre rapporter une plante aussi singulière?
Par ses rapports avec l’espèce que nous venons de mentionner,
la placerons-nous, à l’exemple d’Agardh, parmi
les espèces du genre Cystoseira? Nous ne le pensons pas.
Ces tubercules peltés, ramifiés en forme de choux-fleurs,
dont les feuilles et les vésicules de notre plante sont entièrement
recouvertes, nous paraissent être évidemment
les conceptacles des sporules. Cette position et cette
BOTANIQUE. 145
forme des réceptacles nous paraissent distinguer notre
Fucacée de tous les autres genres connus , et son port
particulier sert encore à nous confirmer dans cette opinion.
Aussi avons-nous cru pouvoir en former un genre
nouveau, dans lequel viendra probablement se ranger le
Cystoseira Tilesii d’Agardh.
'** 8 . H a i .YMENIA ISOTRYOIDES. N o b .
H. caule subramoso sesquipalmari, compressius-
ctilo, vesiculis obovoideis basi attenuatis membranaceis
, approximatis, crassitie uvæ ; colore generali
viridi.
OBSERVATIONS.
Cette espèce, dont je n’ai pas vu la fructification ,
m’a paru se rapprocher assez de XHalymenia saccata
d’Agardh ; mais elle s’en distingue par ses vésicules moins
longues et sa tige plus longue et rameuse.
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A: I
HOTANÎQXJE, I I .
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