toutes eelles que j’ai examinées, environ une trentaine
d’étamines et constamment deux pistils et non un seul,
comme cela paraît exister dans les deux autres espèces du
genre.
Notre Tasmannia monticala diffère donc des deux autres
espèces par les caractères énoncés ci-dessus, et en particulier
du Tasmannia insipida dont il se rapproche davantage,
par ses feuilles plus alongées, plus rétrécies à leur
hase, et par ses fleurs hermaphrodites, disposées en ser-
tule ou ombelle simple au sommet des rameaux.
EUPHORBIACEÆ.
AMPEREA, Adt De Juss.
20. AMPEREA SPARTIOIDES, Brogn., Bot. Coq.
(Tab. 20.)
A. caule compresso-triangulari, subaphyllo ; foliis
sparsis, raris, linearibus, margine revoluta distanter
bidentatis, stipulis squamæformibus peltatis, ovali-
acutis, scariosis, margine dissectis. Nob.
DESCRIPTIO.
Suffrutex à basi ramosissimus erectus pedalis,
babitu Genistæ vel Spartii speciem referens.
Rami erecti, compresso-triquetri, glabri, graciles,
angulis prominulis subacutis, subnudis.
Folia parvula alterna, distantia , caduca, linearia,
ramo appressa, marginibus revoluta, apice apiculata,
sessilia, 3-6 lineas longa, unam lineam lata.
Stipulæ duæ squamiformespeltatæ, sessiles, ovales,
margine dissectæ, scariosæ.
Flores dioici.
Foeminei solitarii subsessiles ad axillam foliorum
inserti, basi bracteis 1-3 oblongis subscai’iosis brevibus
acutis stipati.