iil:
peu par la couleur grise brunâtre de leur face supérieure,
et par leur poussière d’un jaune verdâtre, ce qui les rapproche
assez de la variété décrite et figurée par M. Delise,
sous le nom de glaacescens.
35. STICTA MOUGEOTIANA, Delise, 1. c , p. 62,
t. 5 , f. i 3.
S. thallo cartilagineo, laciniato lævi, lobis elongatis
multifidis, lobulis rotundato-crenatis , marginibus
erosis flexuosis inflexis, suprà glauco-hepatico, pul-
vinulis fruticulosis auratis in marginibus tecto, subtùs
rugoso vix tomentoso ad centrum nigricante, in
ambitu brunneo-pallido; cyphellis minutis citrinis;
apotheeiis__
Crescit in Novse-Zeelandiae loco dicto rivière Tamise.
(v. s. s.)
OBSERVATIONS.
Nous n’avons pu rapporter qu’à cette espèce les échantillons
que nous possédons de ce Slicta, dont la fronde
offre bien les mêmes découpures que l ’espèce décrite et
figurée par M. Delise, sous le nom de Slicta Mougeotiana.
Cependant nos échantillons ne présentent pas sur leurs
bords ces pulvinules dont M. Delise fait mention. Mais
l'absence de ce caractère est d ’assez peu d’importance,
puisque dans la variété décrite par M. Delise, sous le nom
de xanlholoma, ces pulvinules manquent également.
Le Stic ta Mougeotiana n’avait encore été observé qu’à
Madagascar, aux îles de France et de Bourbon et à
Cayenne. La Nouvelle-Zélande devra être ajoutée à ces
localités.
36 '. STICTA LATIFRONS. Nob.
(Tab. 8, fig. 2.)
S. thallo cartilagineo subdendroiformi, è stipile
brevi crasso sublacunoso centrali circumeffuso, profundé
lobato, lobis dilatatis obtusis varié et obtusè incisis,
suprà glabris luteo-griseis, subtùs tomentosis
subfusco-luteis; cyphellis orbiculatis concavis, conco-
loribus, glabris; apotheeiis in facie superiori nume-
rosissimis, brunneis, orbiculatis, obsoletè marginatis.
Nob.
Crescit in Novæ-Zeelandiæ loco dicto hàvre de
Í Astrolabe, (v. s. s.)
OBSERVATIONS.
Cette belle espèce me parait certainement nouvelle.
Elle est en effet fort remarquable par son port et plusieurs
de ses caractères. Ses frondes, larges de sept à huit pouces,
sont adhérentes seulement par leur centre, où tous les
lobes semblent se réunir pour former une sorte de pédicule
court et épais , terminé inférieurement par une touffe
épaisse de radicelles. Sur ce pédicule et dans ses environs,
c’est-à-dire sur la base des divisions du thallus, on remarque
un grand nombre de lignes saillantes, épaisses, ramifiées
, laissant entre leurs ramifications des espaces creux ;
ce qui donne à cette partie un aspect comme lacuneux.
Notre Sticla lalifrons a des rapports avec le Sticta en-
docrhysa de M. Delise; mais il en diffère par sa forme
générale, par ses lobes partant d’un centre commun,
beaucoup plus larges, par sa couleur beaucoup plus j au