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Crescit in Novâ-Hollandiâ, loco vulgò dicto Baie
Morion.
Vidi unicum specimen fructiferum, communicatum
à clar. Fraser.
OBSERVATIONS.
A quelle famille devons-nous rapporter la plante dont
nous venons de donner la description et la figure ? C ’est
une question qu’il ne nous parait pas très-aisé de résoudre.
En effet, le fruit et la graine, seules parties des
organes de la fructification que nous ayons observées,
ont des rapports très-intimes avec plusieurs familles,
entre autres les Violariées, les Samydées et les Flacour-
tianées et Bixinées. Dans ces diverses familles, en e ffet,
le péricarpe est uniloculaire, s’ouvre en trois ou en un
plus grand nombre de valves, qui portent chacune sur le
milieu de leur face interne les graines attachées à autant
de trophospermes valvaires ou pariétaux. Dans ces quatre
familles également l’embryon est renfermé dans un endosperme
charnu. Mais d’abord notre plante n’a par son port
aucune ressemblance avec les Violariées ; et ses graines,
dont le tégument est charnu , l’éloignent évidemment de
cette famille. Quant aux Samydées, notre plante s’en
rapproche davantage par ses graines à tégument charnu.
Mais cependant elle s’en éloigne par son embryon homo-
trope , c’est-à-dire ayant la même direction que la graine,
ce qui est le contraire dans les Samydées, où de plus les
graines sont très-nombreuses. Restent maintenant les
Bixinées que nous avons réunies aux Flacoürtianées, et
dont le genre Leucocarpiim nous paraît devoir faire partie
; mais au reste , nous le répétons, cette question ne
pourra être bien décidée que lorsqu’on connaîtra la fleur
de cette plante, et c ’est pour attirer sur elle l’attention
des voyageurs que nous avons cru devoir la faire figurer.
BOTANIQUE. II