nalus, quinquefidus persistens, laciniis ovali-lanceolatis
acutis, margine dissecto-ciliatis.
Corolla pseudo-monopetala, petalis 5 ungue in
tubum coalitis, sed imâ pane inferiore liberis constans,
bypocrateriformis, fauci calycis inserta; tubo longo
gracili, tereti; limbo patente, explanato, stellato-
quinquepartito ; laciniis æqualibus lanceolato-acutis-
simis.
Stamina quinque fauci calycis inserta, in tubo corollæ
erecta, eoque breviora, inæqualia ; duo silicei
alterna breviora, tria longiora subæqualia. Filamentis
liberis capillaribus, gracilibusque semipellucidis, glabris
; antberis oblongis, introrsis, apice basique obtusis,
dorso affixis, bilocularibus, loculis sulco debiscentibus
longitudinali.
Ovarium liberum sessile, calyce brevius, subglo-
boso-lricoccum, coccis obtusis, externè verrucosum
alque pubescens, triloculare; loculis uniovulatis;
ovulo erecto, podospermio brevi suffulto.
Stylus brevis e depressione centrali partis superioris
ovarii originem ducens.
Stigmata duo, sæpiùs tria, linearia simplicia crassiuscula
glandulosa.
Fruclus sæpiùs tricoccus, rariùs bicoccus, sublu-
berculatus atque pubescens, calyce persistente nec
aucto cinctus : coccis solubilibus, ángulo interno, hilo
aut cicatriculà inter se cohærentibus, monospermis,
indehiscentibus aut rimâ tantum in ángulo interno
longitudinali dehiscentibus.
Semen erectum, podospermio brevi suffultum,
ovoideum, castaneum. Epispermium tenue, membranaceum.
Embryo axilis crassus, erectus, bomotropus
in endospermio carnoso tenui, albido; radicula inferior,
cotyledones obtusæ, crassæ.
Crescit in montosis Novæ-Hollandiæ, loco vulgò
dicto Port du Roi-Georges. Octobre flores fruclus-
que gerens.
OBSERVATIONS.
Jusqu’à présent on ne trouve décrite dans les auteurs
qu’une seule espèce du genre Stackhousia , le Slackhousia
monogyna, dont M. Labillardière a donné la description
et la figure dans le premier volume ( 1 , p. 77, t. 104) de
sa Flore de la Nouvelle-Hollande. L ’espèce qui a été rapportée
du port du Roi-Georges, par M. Lesson jeune, en
est fort différente et s’en distingue même au premier
aspect, ainsi que je m’en suis convaincu, en la comparant
avec le Stackhousia monogyna recueilli par le même voyageur
à la baie Jervis. En effet, dans cette dernière espèce,
toutes les parties de la plante sont entièrement glabres;
elles sont au contraire très-manifestement pubescentes
dans notre Stackhousia pubescens : les feuilles du Stackhousia
monogyna sont obovales , lancéolées ; elles sont
au contraire linéaires, très-étroites, aiguës dans notre
espèce. Les fleurs sont plus nombreuses, et forment des
épis plus longs dans l’espèce que nous figurons ici. Dans
le Stackhousia monogyna, les divisions calicinales sont
glabres, entières et non ciliées ; dans le Slackhousia
pubescens, elles sont déchiquetées et ciliées dans leur
contour. En un mot, ces deux espèces ne sauraient être
confondues.