Crescit in Novæ-Zeelandiæ locis dictis détroit de
Cook, hâvre de I’yhtrolahe.
Nomen vernaçulum ab incolis Patété.
descriptio.
Arbor sat grandis, dumosa; ramis teretibus, glabris.
Folia opposita, obovaKa, obtusa aut subacuta, glaberrima,
integra, basi sensim attenuata et in petiolum
brevem desinentia, suprà viridia , subtùs pallidiora,
4-5 pollices longa, 2-3 la ta , subcoriacea.
Stipulæ interpetiolares, latæ, breves, acuminate,
interse basicoalitæ, persistentes.
Pedunculi axillares , folio breviores, bi-tripollica-
res, solitarii aut bini, subcompressi, basi simplices,
apice trifurcati, ramo medio lateralibus longiore.
F lo re s 3-8 ad apicem pedicellorum sessiles congesti
, foliolis floralibus duobus oppositis, longitudine
florum, involucrati. Calycis limbus marginalis,
cupulæformis, subteres, margine subinteger, persistens.
( Flapsam corollam cum staminibus non vidi. )
Fructus distincti, ovoidei, pisiformes, subcarnosi,
apice brevissimè umbilicati, binuciilali; nuculis subosseis,
lævibus, hinc planis, externè convexis, imi-
locularibus, monospermis.
Semina non vidi.
observations.
Nous rapportons avec quelque doute celte plante au
genre Ronabéa, si voisin du Psycholria. Mais dans la tribu
des Cofféacées à laquelle notre plante appartient bien cerlainement,
nous n’en connaissons aucune autre dont elle
se rapproche davantage. D’ailleurs le Ronabea australis a
de l ’analogie avec une autre espèce nouvelle que nous
avons désignée, dans notre travail sur les Rubiacées, sous
le nom de Ronabea morindoides. Cependant le limbe du
calice, entier dans son bord, est un caractère qui ne s’est
offert à nous dans aucune autre espèce du genre.Peut-être
que si nous avions pu étudier l ’organisation des diverses
parties de la fleur, nous eussions été porté à faire de notre
plante un genre nouveau.
Indépendamment des Rubiacées , dont nous venons
d’offrir les descriptions, Forster en mentionne encore
deux autres, mais qu’il ne fait que nommer, ne les ayant
observées qu’en très-mauvais état. Ce sont les Gatiam um-
brosum et Nerlera depressa. Nous n’avons vu ni l’une ni
l’autre de ces deux plantes.