D iscus hypogynus, parietalis, fundum calycis iiii-
plens, glandulosus, 5-lobus ; lohis cum petalis alternis,
ohtusis, antheriferis.
Antheræ 5 , erectæ, subsessiles, introrsæ, lobo-
rum disci faciei internæ dorso affixæ , quadrato-suh-
cordatæ, biloculares , apice paululùm apiculatæ, loculis
appositis, sulco longitudinali dehiscentes.
P istilli rudimentum nullum.
Flores foeminei : calyx et corolla ut in masculis.
D iscus constans è squamis 5, petalis oppositis,
glandulosis, cum calyce basi cohærentibus, acutis.
Ovarium liberum, sessile, ovoideum, stigmate depresso
stellato-quinqiielobo sessili terminatum. Transversè
sectum ovarium uniloculare; ovula sat numerosa
trophospermiis 5 parietalibus linearibus nullo
modo prominulis affixa ; in singulo trophospermio 3-4
ovula numerantur.
F ru c tu s subglobosus, pisiformis, apice stigmate
persistente terminatus, unilocularis, indehiscens, po-
lyspermus , calyce persistente nec aucto basi cinctus.
Semina parietalia inæqualia subcompressa.
OBSERVATIONS.
Le genre Melicytas a les plus grands rapports avec le
genre Flacourtia. Le port et l’inflorescence sont absolument
les mêmes dans l’un et dans l’autre. Mais le Meli-
cytus se distingue par un périanthe double, tandis qu’il est
simple dans le Flacourtia; par son stigmate dont les lolics
sont moins séparés ; par son ovaire à une seule loge ; et
enfin par ses étamines au nombre de cinq seulement.
CARYOPHYLLEÆ.
ARENARLA, L.
336. ARENARIA MEDIA, L . , Sp. 6o6; DC,, Prodr. i ,
p. 4o i.
A. marina, Smith, El. b r it., 48».
A. marginata, DC., FI. fr., 4 i p- 793; le. rar., t. 48.
A. glandulosa, Jactp, Hort. Schoen., 3 , t. 355.
A. caulibus prostratis , viscido-pilosis ; foliis carnosis
semiteretibus, internodia ferè æquantibus, pilosiusculis
, stipulis scariosis ; pedunculis sæpiùs bifloris
; seminibus planiusculis alâ membranaceâ hyalinâ
cinctis. Nob.
Crescit in rupibus Novæ-Zeelandiæ [hâvre de l’Astrolabe').
Ab incolis vulgô sub nomine Noténoho cog-
noscitur.
OBSERVATIONS.
J’ai comparé avec beaucoup de soin les échantillons de
cette espèce recueillis à la Nouvelle-Zelande, avec ceux
que j ’avais moi-même ramassés dans les sables maritimes
aux environs de Toulon , et j ’en ai reconnu la parfaite
identité. J’avais d’abord été porté à croire que cette espèce
avait pu être introduite accidentellement à la Nouvelle
Zélande par les Européens. Mais comme les naturels
la connaissent et la désignent sous un nom spécial, il est