
plus long; le quatrième va en grossissant vers le bout,
et tous les autres sont assez gros, égaux et presque
carrés ; le dernier seulement est un peu plus allongé.
Le corselet est un peu plus large que la tête ; il est
presque carré , ses angles antérieurs sont arrondis, et
sa base est coupée carrément; les bords latéraux sont
déprimés, surtout, vers les angles postérieurs, il a une
lio-ne longitudinale enfoncée au & o / mi?l i/ eu, et quelque.s
rides transversales peu marquées. L écusson est petit
et triangulaire. Les élytres sont plus larges que le
corselet; elles sont un peu allongées, presque parallèles,
tronquées et un peu sinuées à l’extrémité ; elles sont
assez fortement striées, les stries paraissent lisses, et
elles ont deux petits points enfoncés, peu marqués
entre la seconde et la troisième strie : le premier un
peu avant le milieu, et le second aux trois quarts des
élvtres. Le dessous du corps et les pattes sont un peu
plus pâles que le dessus.
Cet insecte a été trouvé aux environs de Bordeaux,
sous des écorces de pins, par M. Bon fils , qui a bien
voulu me le communiquer, et auquel je l’ai dédié. Il
s’éloigne un peu par son Faciès des insectes d Europe,
et il est possible qu’il ait été transporté à Bordeaux.
J’en ai un individu absolument semblable, pris dans
l’Amérique septentrionale par feu Palisot de Beauvois,
et M. La treille en possède un autre qui ne diffère que
par la couleur un peu plus foncée, et qui vient de l’Ile-
de-France.
G E N R E XXV .
LÉBIE, Leb ia , L atr. Clairv. Bon. Düftchs.
Lamprias, Bon. — Carabus. Linn. Fab.
Corselet transversal, prolongé au milieu de son bord
postérieur [ ou lobé postérieurement).
M. Bonelli a formé avec mes Lêbies, dont le corselet
est transversal, deux genres, celui qu’il désigne ainsi,
et celui de Lamprias. Ici le pénultième article tarsal
est bifide; la, ou dans les Lebies proprement dites, il
est entier, de même que les autres. M. le comte Lejean
a cru devoir réunir ces deux coupes, à laquelle il conserve
cette dénomination primitive. « En examinant
bien attentivement, dit-il ( Spec. des Coleopt. tom. r.
pag. 2.53 J , toutes lès Lebia que je possédé , il m à ete
impossible de conserver le genre Lamprias : car même
dans la Lebia Cjanocephala, type du genre, le pénultième
article des tarses n est point simple, comme
le dit Bonelli, mais il est distinctement bifide, et il y
a des espèces où il est difficile de décider s’il est bifide
ou bilobé, mais il n’est simplë dans aucune; et quant
aux deux autres caractères, ils sont si peu sensibles, que
îe ne crois pas qu’il soit possible de s en seivir poui
fonder un genre. » Le penultieme article des tarses de
toutes' les Lébies est effectivement en forme de coeur,
et échancré à son extrémité postérieure. Je pense neanmoins
qu’en adoptant la reunion proposée par M. le
comte Dejean, l’on pourrait diviser les Lébies en deux
sections : l’une comprendrait les espèces où cet article
est divisé presque entièrement en deux lobes allonges,