
IQO FAMILLE PREMIÈRE, TRIBU II,
en s’élargissant vers l’extrémité. Le dessous du corps
et les pattes sont comme dans Wdgilis.
Il se trouve en Suède et en AllemaoOrne
12. D. Glabratus.
PL xv, flg. 3.
Elongatus, nigro-oeneus ; elytris subloevibus.
Dej. Species. i. p. 244. n° i 3. Cat. p. 3.
Lebia Glabrata. Duft. 11. p. 248. n° 16.
Long. 1 1 4- ligne. Larg. Si aligne.
La forme de cet insecte est a peu près la même que
celle du Demetrias Elongatulus, mais il est beaucoup
plus petit. Il est entièrement d’une couleur noire-luisante,
un peu bronzee. La tête est un peu oblongue,
plane et lisse en-dessus. Les antennes sont noires, un
peu obscures vers 1 extrémité, et de la longueur de la
tête et du corselet réunis. Ce dernier est presque carré,
un peu rétréci postérieurement, lisse et un peu convexe;
il a une ligne longitudinale enfoncée au milieu;
les angles postérieurs sont coupés carrément, et ne sont
presque pas saillants. Les elytres sont allongées, tronquées
a 1 extrémité, avec les angles antérieurs et postérieurs
arrondis ; elles sont presque lisses; on aperçoit
cependant quelques stries, mais qui sont presque entièrement
effacees. Les pattes sont d’un noir un peu moins
brillant et moins foncé que le reste de l’insecte, surtout
les jambes et les tarses qui sont presque bruns.
On le trouve assez communément sous les pierres,
ou courant par terre, et quelquefois sous les écorces,
en France, en Allemagne, surtout dans les parties méri-
CARABIQUES. I9 »
dionales; on le trouve aussi en Espagne, en Dalmatie
et dans le midi de la Russie.
i 3. D. C o r t ic ALIS.
PL xv, fig. 4-
Elongatus, nigro-oeneus; elytris subloevibus, macula
media pallida.
Dej. Species. i. p. 245. n° i 4-
Lebia Corticalis. D u f o u r . Annalesgén. des sciences
physiques, vi. 18e cahier, p. 322. n° 10.
D. Lineellus. Steven.
Lebia Plagiata? D uft. 11. p. 24g- n° 18.
Long. 1 7 ligne. Larg. | ligne.
Il ressemble presque entièrement au Glabratus, pour
la forme, la grandeur et la couleur. Il en diffère par
les antennes dont les deux premiers articles sont d’un
brun un peu roussâtre; par le corselet, qui est un peu
plus rétréci postérieurement, et dont les angles posterieurs
sont un peu plus saillants; et par les elytres
qui ont chacune dans leur milieu une grande tache
oblongue d’un blanc-jaunâtre.
M. Dufour dit avoir pris cet insecte dans la Navarre,
sous les écorces des oliviers. Je l’ai trouvé dans le midi
de la France, et il m’a été envoyé de la Russie méridionale
par M. Stéven. Si, comme je le crois, il se rapporte
à la Lebia Plagiata de Duftschmid, il doit aussi
se trouver en Autriche.