
FAMILLE 4 U PREMIÈRE , TRIBU I.
2. G. C oN C O LO R E , CoflColot'C.
PI. n i, fig. 3.
Supra obscuro-oenea ; elytris sutura cupreci.
Long. 6 lignes; larg. 2 £ lignes.
Elle ressemble beaucoup à la campestris , pour la
forme et la grandeur; elle est cependant un peu plus allongée
, avec le corselet un peu plus étroit et plus quarré.
Les élytres sont moins arrondies à l’extrémité, et leur
boi’d postérieur est finement denté en scie comme dans
1 hybrida. Elle est en dessus d’une couleur bronzée obscure
avec quelques teintes cuivreuses; la suture est d’un
rouge cuivreux assez brillant. Le dessous du corps et les
pattes m ont paru comme dans la campestris, autant que
j en Pu juger sur un individu qui a été rapporté de 1 île de Candie par feu Mi Olivier et qui se trouve dans la
collection du Muséum.
3. C. L i t t o r a l i s , Littorale.
PI. m , fig. 4 et 5.
Supra, viridi-obscuro-oenea ; elytris lunuld humeri
apicisque, interpositis punctis quatuor albis.
F a br . Syst. el. i, p. 235, n° i j .
Sch. Syn. ins. i , p. a4i , n° 18.
Duft. i i , p. 226, n° 4.
Dej. catal. p. 1.
C. Nemoralis, O l . 11, 33, p. i 3, n° 10, t . 3 , fig. 36.
Var. a. PL 3, fig. 5.
C. Discors. Megerle.
Long. 6 lignes; larg. 2 j lignes.
Cette espèce ressemble à Vhybrïda pour la forme el la
C1CINDÉLÈTES.
grandeur) mais elle est plus cylindrique; sa couleur est
en dessus d’un vert bronzé plus ou moins foncé, avec la
suture et quelques reflets d un rouge cuivreux sur la
tête et le corselet. Les élytres ont une tache blanche en
croissant, à l’angle de la base; une autre à 1 extrémité,
et quatre points au milieu, dont deux sur le bord extérieur;
le troisième, qui se trouve au milieu de 1 élytre,
est quelquefois réuni avec le premier, et forme alors une
espèce de bande transversale; le quatrième est près delà
suture, sur la ligne du troisième ; le bord postérieur vers
l’extrémité est très-finement denté en scie, mais moins
fortement que dans Vhybrida. Le dessous du corps et les
pattes sont absolument comme dans cette espèce.
Elle se trouve principalement sur les bords de la mer,
dans le midi de la France, en Italie et en Dalmatie; on
la trouve aussi en Hongrie et dans le Levant. Les individus
qu’on prend sur les bords de 1 océan sont un peu
plus grands et d’une couleur plus foncee ; les deux points
blancs supérieurs sont réunis et forment une bande assez
bien marquée. Les individus de la Dalmatie et des
environs de Trieste sont dune couleur plus clauc et
presque verte '. M. Megerle a cru devoir en faire une espèce
particulière sous le nom de discors ; mais je n’ai pu
y apercevoir aucun caractère essentiel qui pût m autoriser
à les séparer.