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points sont un peu brillants. Les antennes et les cuisses
sont comme dans la chiloleuca. Les jambes et les tarses
sont roussâtres ; ces derniers et l’extrémité des jambes
sont couverts de poils gris qui les font paraître de cette
couleur.
L’individu que je possède m’a été envoyé de Marseille
par M. Roux, sous le nom de longipes, et comme venant
du Languedoc. Le Muséum possède un individu sem-
blable, rapporté d’Egypte par feu M. Olivier.
i 5. C. Chiloleuca, Levre-Blanche.
Pl. V, fig. I,
*
Subcylindrica, vindi-obscuro-oenea ; elytris margine
laterali lato , lunulâ humerait apicalique , fias claque
media recurvâ obsoletâ albis ; antennis basi
viridibus, illarum apice tibiisque nifis.
C. Sinuata, F ischer, Entomographia imperii russici,
i , p. 5, n° 2 , T. i , n° 2.
Long. 5 lignes ; larg. i J ligne.
Cette Gicindèle avait d’abord été décrite par M. Fischer
comme la sinuata de Fabricius ; mais il s’est aperçu depuis
qu’elle formait une espèce distincte, et il lui a donné le
nom que je lui ai conservé. Elle diffère beaucoup de la
sinuata; elle est plus grande, plus cylindrique, et sa
couleur est plus obscure. Les quatre premiers .articles
des antennes sont d’un vert bronzé, les autres roussâtres,
ceux de l’extrémité un peu plus obscurs. La
lèvre supérieure est blanche; elle est coupée un peu
moins quarrément, un peu avancée, et elle a une petite
dent au milieu. Le corselet est moins quarré, un peu plus
allongé, plus cylindrique et légèrement arrondi sur les
côtés ; il est plus fortement granulé ; ses impressions, soit
transversales , soit longitudinales, sont moins marquées,
et il est un peu plus velu. Les élytres sont plus allongées
, plus obscures, et leur ponctuation est un peu
plus serrée; au moyen d’une forte loupe, on distingue
le long de la suture une ligne un peu sinuée de points
enfoncés, à peine apparents, et à la base le commencement
d’une autre ligne; le bord extérieur blanc est
beaucoup plus large; la tache humérale et celle de
l’extrémité sont aussi plus larges, et elles se réunissent à
la bordure latérale. La bande du milieu n est pas tiès-
distincte, et elle paraît effacée en plusieurs endroits. Les
cuisses sont couvertes de poils blanchâtres ; elles sont
d’un vert bronzé, avec leur origine et leur extrémité
roussâtres; les jambes sont roussâtres, avec 1 extrémité
d’un vert bronzé; les tarses sont également roussâtres
, avec l’extrémité de chaque article d un vert
bronzé.
M. Fischer dit que cette espèce habite la Russie méii-
dionale. L’individu que je possède m a été envoyé par
M. Besser, comme venant de la Podolie.
16. C/ Gir c um d a t a , Entourée.
Pl. y, fig. a.-
Virïdi-oenea; elytris basi, margine laterali, lunulâ
hwnerali apicalique, fascicique media recurvâ den-
tatâ albis; antennis basi viridibus, apice rufis.
Long. 5 | lignes ; larg. 2 - lignes.
Elle ressemble beaucoup pour la forme et la grandeur
à la tibialis. Elle en diffère par les caractères suivants :