
rizontalement naissent, et très-près les unes
des autres, des bords latéraux et supérieurs
de barrière-tronc. Les premiers de ces organes
ne me paraissent différer des seconds qu’en ce
qu’une sorte de tissu muqueux , s’étant introduit
avec plus ou moins d’abondance entre
leurs deux membranes, et s’étant ensuite durci
, a donné à ces parties une consistance solide
ou crustacée. Ce tissu y est disposé par
couches horizontales et qxui sont au nombre de
quatre à cinq dans quelques espèces. Un petit
appendice membraneux, grisâtre, plat et arrondi,
imitant en quelque sorte l’aileron ou
le cuilleron d’un diptère, accompagne les ély-
tres de quelques dytiques et hydrophiles ; il
est situé à leur origine inférieure, et son
usage m’est inconnu. Les ailes sont toujours
beaucoup plus larges que les élytres, repliées
transversalement à leur extrémité, et quelquefois
doublées longitudinalement à leur côté
interne. Leurs nervures peu nombreuses, ainsi
que celles des ailes des hyménoptères, pourraient
, sous le rapport de leur disposition et
des cellules quelles forment, devenir l’objet
d’un travail analogue à celui que M. Jurine
nous a donné sur celles-ci et qui serait pareillement
utile à la méthode. Quelquefois (atmetocere,
molorque) ces organes ne sont point
plissés ; ils manquent tout-à-fait dans plusieurs
ou ne sont que rudimentaires et souvent alors
les élytres sont soudées ; mais ces élytres, quoique
très-raccourcies dans certaines espèces, et
même très-petites et en forme d’écaille comme
dans les atractocères, existent toujours.
L’abdomen est sessile ou tient au métathorax
par son plus grand diamètre transversal (1).
Sa portion inférieure,ou le ventre proprement
dit, est toujours plus solide ou plus dure que
la portion opposée, et n’offre, à découvert,
que six arceaux ou demi - segments. Ou en
compte sept à huit à sa portion dorsale ou au
tergum. Us ont chacun, près de leurs bords
latéraux, deux stigmates, seize en tout, mais
dont les deux pénultièmes très-petits ou peu
distincts, et dont les deux derniers souvent
nuis ou oblitérés. Ces demi-segments supérieurs
sont presque membraneux ou simplement coriaces.
Cependant si les élytres n’en recouvrent
qu’un certain nombre, ceux qui sont à nu ont
alors, la solidité des inférieurs (brachëlytres).
Les neuvième et dixième anneaux sont inté-
(i) Rétréci à sa base, en manière de pédicule, dans les rao-
lorques.