
•court longitudinalement ne sont pas très-marquées. A la
première vue, il paraît granulé, mais avec la loupe, on
s’aperçoit qu il est finement ridé en travers. Les élytres
sont allongées ; elles sont légèrement ponctuées , et elles
ont chacune un petit point blanc à l’angle de la base,
un autre un peu plus grand près du bord extérieur, à peu
près au milieu, et une tache en croissant à l’extrémité.
Le dessous du corps et les pattes sont d’un vert bleuâtre
un peu brillant et cuivreux.
Elle n a pas les mêmes habitudes que les autres espèces
de ce genre; quoiqu’elle ait des ailes, je ne l’ai jamais vue
voler. On la trouve courant dans les champs entre les
herbes ; elle est assez commune en France et en Allemagne.
20. G. G r a c i l i s , Grêle.
PI. y , Gg. 8,
Subcjlindrica, nigro-oenea; eljtris punçlis tribus
margmalibus albisÿ disco posteriore ferrugineo.
P a l la s , Voj. 3 , p. 4 7 ^, n° 4 o.
Gmel in, Sjst. nat. 4, p. 1924., n° 44-
F ischer , Entomographia imperii russici, 1 , p. 10 , n° 6,
t: 1, fig, 5.
Long. 4 j lignes ; larg. 1 j ligne.
Elle ressemble entièrement à la germanica pour la
forme, mais elle est un peu plus petite. La lèvre supérieure
est jaunâtre, avec une grande tache obscure de
chaque côté de la base. Les mandibules sont jaunâtres,
avec l’extrémité et les dents obscures. Les palpes sont
jaunâtres, avec le dernier article obscur. Les antennes
ont les quatre premiers articles bronzés, et les autres
obscurs. La couleur de l’insecte est en dessus d’un noir
bronzé obscur. Les élytres ont un très-petit point blanc
à l’angle de la base ; un second au milieu, près du bord
extérieur qui est un peu plus allongé que dans la germanica
; et un troisième près de l’extrémité, remplaçant la
partie supérieure de la lunule. Elles ont en outre une
grande tache d’une couleur ferrugineuse , un peu orangée,
oblongue, sur la suture, et qui s’étend depuis le milieu
des élytres jusqu’à l’extrémité. Le dessous dû corps est
d’un noir bronzé obscur, un peu plus brillant qu en
dessus. Les cuisses sont d’un vert bronzé obscur; les
jambes et les tarses sont d’un brun obscur, avec la base
des jambes plus claire.
Elle se trouve dans la Russie méridionale et en Sibérie.
G E N R E Y.
TH É R A T E , Thérates, L atr.
Jusqu’ici toutes les cicindélètes nous ont offert une dent
dans l’échancrure du menton ; maintenant, ainsi que
dans les genres qui vonL suivre, cette dent n’existe plus.
Mais le caractère qui distingue particulièrement les thé-
rates, et que nous ne retrouverons que dans la plupart
des gyrins exotiques, est l’extrême petitesse des palpes
maxillaires internes. Les tarses fournissent un autre caractère
et dont l’observation est plus facile. Ils sont semblables
dans les deux sexes, avec le pénultième article en
forme de triangle renversé ou de coeur, mais sans échancrure,
et creusé à sa partie supérieure pour l’insertion