
et à laquelle il rapporte le Colljris formicaria de
Fabricius. Il ne parle point, non plus que celui - c i,
d’une tache jaunâtre occupant l’extrémité postérieure
des élytres, et que nous avons observée dans tous les
individus recueillis aux environs de Rio-Janeiro. Manquerait
- elle dans d’autres, ou ces auteurs auraient-
ils oublié d’en faire mention, c’est ce qui est également
possible. Mais dans le premier cas même, l’absence de la
tache n’indiquerait qu’une simple variété. Nous donnerons
ici la figure du mâle, pl. n , fig. i , sous le nom suivant
: G. formicaria , formicaire. La figure 2 représente
l’une des deux premières pattes très-grossie.
G E N R E I I I .
M E G A C É P H A L E , Megacephala; L àtr.
Les trois premiers articles des deux tarses antérieurs
des mâles dilatés, presque en form e de triangle
renversé, placés bout â bout, p o in t ou guère plus
avancés p a r devant que par derrière. Palpes labiaux
toujours fo r t allongés, plus longs que les maxillaires
extérieurs, avec l ’article radical, ou le premier,
allongé, très-saillant au-dela de l’extremité
supérieure de 1’échancrure du menton, et le second
très-court.
Corps épais, simplement oblong, avec le corselet plus
large que long , ou à diamètres presque égaux, légèrement
plus élevé dans son milieu (1). Abdomen ovalaire,
comme coupé transversalement à sa base.
Insectes plus répandus dans le Nouveau-Monde que
(1) Il présente, ainsi que dans le genre suivant, deux faibles éminences
arrondies, séparées par une ligne enfoncée, et laissant entre elles,
à chaque extrémité, un angle rentrant.
dans l’Ancien, où l’on n’en a encore trouvé que deux
espèces, l’une du Sénégal, l’autre de l’Asie occidentale,
et toutes les deux aptères. Celle-ci, la M. euphratica ,
de l ’Euphrate, Oliv. , a le premier article des palpes labiaux
proportionnellement plus lo'hg que dans la M. ca-
rolinaise, dont elle se rapproche par les couleurs. Nous
en avons représenté le mâle,pl. 1, fig. 4- — Trouvée sur
les bords de l’Euphrate par feu M. Olivier.
G E N R E IV.
C I C IN D È L E , Cicindela, L in.
Les trois premiers articles des tarses antérieurs des
mâles (1) dilatés, presque en forme de triangle renversé
, placés bout à bout, point ou guère plus
avancés p a r devant que par derrière. Palpes labiaux
ordinairement (2) plus courts que les maxillaires
extérieurs, avec les deux premiers articles
fo r t courts; l’extrémité supérieure du radical ne
dépassant p o in t celle de l’échancrure du menton.
Aux figures des cicindèles européennes, nous avons cru
devoir ajouter celles de deux nouvelles espèces exotiques,
parce qu elles paraissent être les types de deux sections
particulières. L’une, la C. coarctata , resserrée, pl. 1,
fig. 5, se rapproche de la C. germanica; mais elle est plus
étroite, avec l’abdomen ovale, rétréci aux deux bouts ; ses
élytres sont presque soudées, et les ailes manquent : je
n’ai vu qu’un seul individu, et qui avait été pris en Ca-
( 1) Les mâles diffèrent aussi des femelles par le nombre apparent des
anneaux de l’abdomen. Ils en ont sept au lieu de six , et l’avant-dernier
a une large échancrure.
(2) Ils sont proportionnellement plus longs dans quelques espèces de
l’Amérique méridionale.