
G E N R E V IL
COLLIURE, Colliuris, L a t r . — Collyris, F a b .
Le pénultième article de tous les ta r s e s d u moins
dans les m âles, prolongé antérieurement et obliquement
en manière de lobe ou d’appendice ovale.
Corselet presque cylindrique, rétréci près de son
extrémité antérieure.
Antennes très-sensiblement plus grosses vers le bout,
avec le troisième article long, très - comprimé, courbé-
Des ailes. Bout des élytres tronqué obliquement ou échan-
cré. Le dernier demi-segment inférieur de l’abdomen des
mâles terminé par deux pointes 5 leur pénis hérisse de
petites dentelures. Tranche du penultieme article des
palpes labiaux plus ou moins dilatée, selon la grandeur
des espèces j cet article plus étroit et presque lunule dans
le colliure échancré ( Colliuris longicollis, L a t r . Gener.
Crust. et Insect. tom. 1, tab. 6, fig. 8), triangulaire dans le
Ç. long- col ( C. longicollis, F a b . ), et surtout dans le
C. aptère de Fabricius, décrit et figuré avec beaucoup
de soin par Lund, dans les actes de la Société d’Histoire
naturelle de Copenhague, et qu’on a très-mal à propos
confondu avec la Cicindèle aptère d’Olivier; le même
article dans cet insecte est enforme de hache. Nous
avons représenté les deux dernières espèces de colliures
précitées.
1. C. M a j o r , Grand.
PI. xi, fig. 4 ; fig. 5 , l’une de ses deux pattes antérieures très-grossie.
Collyris optera, F a b .
2. C. L o n g i c o l l i s , long-Col.
PI. i i , fig. 3.
Collyris longicollis, F a b .
Notre C. échancré a été regardé par Fabricius comme
une variété du précédent; mais il est plus petit, plus
finement ponctué, avec les dents de l’échancrure des
élytres plus aiguës. Le dessus de la tête n’offre pas en
devant une petite élévation ou carène que l’on y observe
dans les deux espèces précédentes, et sur tout dans la
première.
MM. Diard et Duvaucel ont envoyé de Java un colliure
très-voisin du précédent, mais qui en diffère par
les caractères suivants : la tête et le corselet sont d’un
cuivreux foncé ; les élytres sont bronzées , avec, l’extrémité
postérieure presque lisse et simplement tronquée.
Cette espèce recevra le nom du premier de ces deux naturalistes
voyageurs ( D ia r d i, de Diard) , qui ont singulièrement
accru les richesses du Muséum d’Histoire
naturelle de Paris.