
G EN R E X.
GRAPHIPTÈRE, Graphipterus, L at. — A n th ia ,
Fab. — Carabus, Oliv.
P o in t d'ailes. P a lp es extérieurs filifo rm e s, terminés
p a r un article cylindrique. P o in t de dent
dans Véchancrure du menton. Antennes comprimées,
avec le troisième article beaucoup p lu s long
que les autres. Abdomen grand, très-aplati, sub-
orbiculaire. Y eu x grands ; espace de la tête compris
entre eu x éleué de chaque côté, à leur bord
interne (1). Pieds hérissés de cils spinul fo rm es ;
l'u n e des d eu x épines terminant les jam b es p o s térieures
beaucoup plus grande que Vautre ,
presque en form e de lame.
Leur corps est noir , tacheté ou rayé de blanc ou
de cendré, couleur fprmée par un duvet. Les élytres
sont unies et tronquées obliquement au bout.
Ces insectes sont particuliers aux déserts de l’Arabie,
et à toute la péninsule de l’Afrique, depuis la
Barbarie jusqu’au .cap de Bonne-Espérance. Les espèces
qui sont mouchetées paraissent être bornées à
l’Egypte ou aux contrées adjacentes. Ces insectes se
tiennent dans le sable.
Graphipterus trilineatus. Tab. vi, fig. 3.
Du cap de Bonne-Espérance.
---------— — minutus, Dej. Tab. v i, fig. 4-
D’Égypte.
(1) Ainsi que dans les anthies.
G EN R E XI.
APTINE, A p tin us, Bon., Dej. — Carabus, L in n ;
Brachinus, Web., Fab.
P oint d'ailes. Dernier article des palpes extérieurs
un p eu p lu s gros, particulièrement ce lu i des la b
iaux, presque ob conique. Abdomen ovale, p o in t
a p la ti, renfèrmant des organes sécrétant une liqueur
caustique, sortant avec explosion p a r l'a nus,
s'exh alan t aussitôt en vapeur et d'un e odeur
pénétrante.
Quoique M. Bonelli, qui a fondé ce genre, le distingue
de celui de brachine dont il l’a détaché, par
d’autres caractères que celui de l’absence d’ailes, je
pense néanmoins et après un mûr examen, que c’est
la seule différence vraiment appréciable et rigoureuse.
Ni les longueurs relatives et comparées du second ( 1 )
et du troisième articles des antennes, ni les proportions
du dernier des palpes labiaux, ne m’ont paru offrir
de caractère tranché et constant. M. le comte De-
jean a seulement remarqué, que les mâles des aptines
différaient de ceux des brachines par la dilatation de
leurs tarses antérieurs. J’ajouterai aussi que le milieu
de l’échancrure du menton est unidenté dans les aptines,
et que celle des brachines n’offre point de dent :
mais ce caractère est bien minutieux.
C’est à Rolander (Mém. de Vacad. de Stockh., 1700,
(1) U est; proportionnellement plus long dans les aptines que dans 1er.