
dans le plus grand nombre, de deux petites divisions
ou paraglosses,membraneuses, petites, étroites,
allant en pointe et dépassant le bord supérieur.
Les deux pieds antérieurs insérés sur lés côtés
d’un épisternum comprimé et porté sur une
grande rotule formée par le premier article des
hanches. Le même article des hanches postérieures
grand, fixe (i) ou se confondant même avec l’arrière
poitrine, presque en forme de triangle curviligne
ou de croissant renversé, avec les côtés
extérieurs excavés' et leurs extrémités inférieures
rétrécies et formant la fourche ; l’article suivant
inséré à l’extrémité de ses branches , oblique relativement
à la cuisse, en forme de grand trochanter.
Deux cellules ou aréoles arrondies aux ailes
supérieures, près de leur coude. Tarses antérieurs
des mâles souvent dilatés.
La dénomination de cette famille indique les habitudes
de ces insectes. Ils font la chasse aux autres
et les dévorent. Leurs larves s’en nourissent aussi;
mais plusieurs, sédentaires dans leurs retraites, y
attendent leur proie.
D après M. Cuvier, ces Coléoptères ont toujours
un premier estomac court et charnu ; un second
alongé et paraissant velu extérieurement, à raison
des nombreux petits vaisseaux dont il est garni,
et un intestin grêle. Les vaisseaux hépatiques, au
nombre de quatre, s’insèrent dans le pylore (Règne
A n im a l, tom. I I I , pag. 176).
(1) A l’exception des haliples-.
CARNASSIERS. 2 7
Les uns sont terrestres et les autres aquatiques.
C A R N A S S IE R S ' T E R R E S T R E S.
Pieds uniquement propres à la course, rapprochés
presque à égale distance les uns des autres, à
leur origine : hanches postérieures écartées entre
e lle s , ju sq u e près de leur naissance, avec le p r e mier
article beaucoup moins étendu que dans les
carnassiers aquatiques, et très-distinct de Varrière-
poitrine : les tarses postérieurs ne différant p o in t
des autres$ au moins dans les fem e lle s.
Le corps est ordinairement oblong avec les yeux
saillants et les mandibules très-découvertes (i). Le
diamètre transversal ducorceletne surpasse jamais
de beaucoup le diamètre opposé. Les mâchoires sont
encore droites au-delà de la naissance des palpes
et ne sont arquées qu’à leur extrémité supérieure.
Selon M. Cuvier, leur intestin se termine par un
cloaque élargi, muni de deux sacs qui séparent une
humeur acre.
Les organes sexuels des mâles forment dans
l’inaction un corps corné, très-dur ,« cylindrique,
arqué, comprimé et pointu à son extrémité supérieure.
Les carnassiers terrestres composent deux tribus.
(1) Le bord interne de l’une diffère souvent de celui de
l’autre par la .forme ou le nombre des dentelures.