
7. C. H y b r i d a , Hybride.
PI. iv, fig. i.
Supra purpureo-sub vires cens ; elytris liinulâ humerait
apicalique, fasciâque media sinuatâ abbreviatâ
albis.
F abr. Syst.el. ï , p. 234, n° i 3.
O l . ut, 33, p. 12. n0^, t . 1 , fig. 7.
G eoff. i , p. 155, n. 28, le Bupreste à broderie blanche.
Sch. Syn. lus. 1, p. 239, 110 i 3.
Gyl. Ins. sue.c. 11, p. 3, n° 2.
Dej. Catal. p. 1.
Long. 6 ~ lignes,- larg. 2 2^ lignes.
Elle ressemble beaucoup à la campestris pour la forme
et la grandeur, elle est cependant un peu plus grande
et un peu plus convexe. Les quatre premiers articles des
antennes sont d un vert bleuâtre, avec un peu de rouge
cuivreux en dessus, vers l’extrémité de chaque article5
les autres sont obscurs. La lèvre supérieure est blanche,
transverse, coupée presque quarrément à sa partie antérieure,
avec une petite dent au milieu, dans les deux
sexes. Les mandibules sont d’un vert bronzé, avec une
tache blanche à la base, beaucoup plus grande dans le
mâle que dans la femelle. Les palpes sont d’un vert bronzé
7 les inférieurs ont leurs premiers articles d’un blanc
roussatre. La tete est finement striée entre les yeux et
légèrement granulée postérieurement; elle est d’une couleur
verdâtre, avec des nuances plus ou moins marquées
d’un rouge cuivreux. Le corselet est à peu près de
la largeur de la têt&f il est presque quarré et n’est pas rétréci
postérieurement comme dans la campestris : il est
granulé de même et il a les mêmes impressions,- il est
verdâtre, avec des nuances d’un rouge cuivreux, plus ou
moins marquées : le fond des impressions transversales
est d’un vert doré brillant. L’écusson est d’un beau rouge
cuivreux. Ses élytres sont un peu plus convexes que
celles de la campestris; plus fortement granulées, avec
le bord postérieur finement denté en scie; elles sont
d’une couleur verdâtre, avec une légère teinte cuivreuse,
plus ou moins brillante ; on y remarque une
tache blanche, formant une espèce de lunule ou de
croissant à l’angle de la base; une autre, tout-à-fait à
l’extrémité ; et au milieu, une bande transversale blanche,
sinuée, dentée, qui ne touche pas précisément au bord
extérieur et qui ne va pas jusqu’à la suture. Le point
enfoncé noirâtre que l’on remarque a la partie supérieure
de l’élytre chez la femelle de la campestris, ainsi que
l’impression du mâle, sont très-peu sensibles dans cette
espèce ; la suture est d’un beau rouge cuivreux, un
peu saillante, surtout postérieurement, et elle se termine
par une petite pointe très-peu prononcée. En dessous,
les côtés du corselet et de la poitrine sont d’un beau
rouge cuivreux. L’abdomen est d’un vert bleuâtre bril-
lant. Les cuisses et les jambes sont d’un rouge cuivreux,
avec l’extrémité verte ou bleue; les tarses sont d’un vert
bronzé.
Elle se trouve dans presque toute l’Europe, aux mêmes
endroits que la campestris, mais un peu moins communément.
Cette espèce varie pour les couleurs; elle est plus ou
moins brillante, et sa bande blanche est plus ou moins
lai-ge, plus ou moins sinuée. J’ai vu quelques individus,
pris dans la partie orientale de la France, chez lesquels
la tache humérale était interrompue.