
très et a la seconde paire de pieds. Immédiatement
après l’origine de ces élytres, et presque
de niveau avec celle des ailes, sont situés
deux stigmates*, très-remarquables dans quelques
especes Relater noctilucus^ par leur étendue;
ce sont les deux premiers, du moins de
bien perceptibles (i). Chaque côté du même
segment ou du mésothorax offre souvent en
dessous une pièce particulière ( cétoines') ou
un espace déterminé et circonscrit par des
lignes enfoncées, que Knoch nomme ép a u le
( s c a p u la ). Deux autres espaces analogues,
mais plus grands et fréquemment plus étendus
dans le sens de la longueur, occupent les
côtés inférieurs du métathorax, immédiatement
au-dessous des pièces servant d’attache
aux ailes. Le même naturaliste les appelle
p a ra p leu r e s (p a ra p le u roe ): ce sont, ainsi que
les épaules, des épim eres pour M. Audouin.
Je les regarde comme une suite de ces divi-
(i) M. Audouin, connu par des recherches approfondies
sur le thorax des insectes et par diverses autres bonnes observations,
m’a dit en avoir distingué deux sur chaque segment
du thorax. U faut nécessairement que ceux du jpremier
et du dernier soient très-peu sensibles, puisqu’aucun naturaliste
ne les a encore: découverts, même dans les larves, où ils
seraient plus perceptibles.
sions tégumentaires des bords de l’abdomen,
qui soutiennent ou accompagnent les stigmates.
Le métathorax est assez spacieux, et
présente au milieu de sa surface dorsale une
rainure longitudinale, recevant une portion
de l’écusson, lorsqu’il se prolonge notablement
en arrière.
Tous les pieds s’articulent avec l’extrémité
postérieure des demi-segments inférieurs dont
ils dépendent, et le premier article de leurs
hanches s’emboîte dans une cavité spéciale.
Celui des deux postérieures est très-sensiblement
plus volumineux et forme même dans
plusieurs une grande lame, tantôt mobile,
tantôt fixe et soudée avec le demi - segment
composant l’arrière-poitrine. Tl semble alors
se confondre avec elle et accroît son étendue
apparente ^ d y tiq u e) ; la cavité augmente dans
les mêmes proportions. La manière dont s’articulent
ces organes du mouvement, leur jeu,
la forme de leurs premiers articles et le sternum
méritent une attention particulière. Le
nombre des articles du tarse varie, mais très-
rarement, dans la même famille. Cette variation
numérique n’a lieu que dans les insectes
des ordres supérieurs.
Les élytres et les ailes toujours situées ho