
les bords d’un rouge cuivreux. Les élytres sont dun vert
un peu bronzé,,et couvertes de petits points enfoncés
qui les font paraître granulées ; à l’aide d’une forte loupe,
on s’aperçoit que l’extrémité du bord postérieur est
très-légèrement denté en scie; on voit sur chaque une
tache blanche en croissant à l’angle de la hase; une autre
à l’extrémité, dont la partie supérieure se recourbe du
côté du bord extérieur, au lieu que dans Xhybrida et les
espèces voisines , elle se recourbe vers la suture : le bord
extérieur entre ces deux taches est également blanc et il
en part une bande blanche Sinuée , qui paraît composée
de deux taches en croissant, dont la première est tournée
vers la tête et l’autre vers la suture : la suture est un
peu saillante, légèrement cuivreuse et elle se termine par
une petite pointe peu avancée. Le dessous du corps est
d’un vert brillant ; ses côtés sont fortement garnis de
poils blancs, le milieu en est dépourvu. Les pattes sont
d’un vert bronzé un peu cuivreux : les cüisSes sont aussi
garnies de poils blancs.
Elle se trouve en Autriche.
i 3. G. T r i - S ig s a t a , Trois-marques.
PI. IV , fig. 7.
Viridi-cupreo-oenea; elytris margine laterali, lunulâ
humerait apicalique dentatâ, strigâque media re-
curvâ incumbente albis.
C. Tri- signata, H o f fm a x s e g g .
D e j . Gâtai, p . 1 .
C. lnfracta. M e g e r l e .
Long. 5 lignes ; larg. 1 1 ligne.
Cette espèce a été long-temps regardée par tous les
entomologistes français comme la O a sinuata de Fabricius,
à laquelle en effet elle ressemble beaucoup; mais je crois
quelle peut être considérée comme une espèce distincte.
Sa forme est un peu plus allongée et plus cylindrique; sa
couleur est un peu moins verte et plus cuivreuse. La bande
du milieu des élytres est moins large ; la partie de cette
bande qui touche au bord extérieur est un peu plus
droite, la partie qui se recourbe est plus allongée, et
elle descend plus bas que dans la sinuata.
On la trouve communément sur les bords de la mer ,
dans le midi de la France, et en Italie. Les individus des
bords de l’Océan sont plus grands que ceux de la Méditerranée.
Il est possible que cette espèce se rapporte à la tri-fas-
ciata de Fabricius, que cet auteur dit se trouver en Italie.
i 4- G. T i b i a l i s , Tibiale.
PI. iv, fig. 8.
Viridi - oenea; elytris margine laterali la to, lunulâ
humerait apicalique , fasciâque media recuryà
albis, punctis seriatis impressis nitidis ; antennis
basi viridibus, illarum apice tibiisque rujrs.
Long. 6 lignes; larg. 2 j lignes.
Elle ressemble beaucoup à lti chiloleuca, et elle pourrait
bien n’en être qu’une variété. Elle est plus grande,
un peu moins cylindrique. Sa couleur est plus claire et
plus brillante; les taches blanches sont mieux marquées,
et la bande du milieu est bien distincte et bien entière.
Les élytres sont aussi moins ponctuées, plus lisses, et la
ligne de points enfoncés est beaucoup plus marquée : ces