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 veracea, obductæ. 
 Habitat in sylvis Novæ  Hispaniæ,  juxta Moran. 
 A rbre  de  quarante pieds  (   12 mètres )  de  hauteur,  ressemblant assez  
 par  son  feuillage  à notre laurier commun. 
 Rameaüx alternes ,  cylindriques, entièrement glabres. 
 F eu ille s  ovales,  lancéolées.,  d’un.pouce  ( 3 centimètres )  de  largeur  
 ^ur deux  pouces de lon g ,  obtuses  ,  et  souvent plus  étroites  vers  la  
 base, plus  larges vers  le  sommet,  aigüeset  marquées,  pour la  plupart, 
  d ’une à trois dents, glabres,  coriaces,  d’une  couleur  verte un  
 peu  foncée.  . 
 Pé tio le  long de six  à huit  lignes  ( i 5 millimètres)  convexe en dehors,  
 légèrement silloné  en  dedans. 
 F leurs  femelles presque  sessiles,  et  disposées deux par d eu x ,  ou  trois  
 par  trois  dans les  aisselles  des  feuilles. 
 C upule  en forme  de gobelet,  composée d’écailles  imbriquées ; chaque  
 petite  écaille  est  ovale,  obtuse , membraneuse ,  glabre  intérieurement  
 ,  et  couverte en  dehors  d’une  pubescence  particulière  q u i ,  
 observée à  la lo u p e , paroît  être pulvérulente. 
 O B S E R V A T I O N S . 
 L e   Quercus  laurina  est  remarquable  par  la   ressemblance  de  son  port  et  de  son  
 feuillage  avec notre laurier ordinaire. Nous  l’avons trouvé  une  seule  fois dans  la  Nou-  
 velle-Espagne,  sur  une montagne  connue  sous le nom  de  Cerro  de  las N ab ajas( montagne  
 des R a soirs).C’est sur cette montagne  (pii  est  élevée  de  800  toises sur  le  niveau  
 de là  m e r ,  qu’on trouve  en quantité  les  obsidiens,  dont  le s   Indiens  mexicains  se  ser-  
 voient pour armer  leurs flèches.  On  rapporte  aussi  qu’ils en  faisoient  des rasoirs et  des  
 couteaux. L e   bois de  cette  nouvelle  espèce  de  cbéne est très*-dur  et très-estimé par les  
 habitans  du  royaume du Mexique. 
 Tou.  11.