
 
        
         
		P L A N T E S   É Q U IN .  B E F À R IA   G L A Ü C A .  n 9  
 P é d o n cu le s   uniflores,  s’élevant  en  forme  de  grappes  vers  l ’extrémité  
 des  branches. 
 C a l ic e   cylindrique,  monophyllë,  à  sept  divisions* 
 C o r o l l e   très -  ouverte,  d’un  beau  rouge i  à  sept  pétales  lancéolés, 
   trois  fois  plus  longs  que  le  calice* 
 E tamines  quatorze;  filets  un  peu  plus  courts  que  les  pétales  et  
 velus  vers  la  base;  anthères  biloculaires. 
 P ist il   :  ovaire  supère,  style  persistant;  stigmate  grossi  vers  l ’extrémité  
 en  forme  de  tête* 
 Pér ic a r p e   :  capsule  à  sept  loges  polyspermes* 
 OBSERVATIONS. 
 L e   getire  Befhrià,  appartenant  à  la  famille  des  Rosages,  a  été  établi  par M.  Mutis,  
 décédé depuis  peu à Santa^Fe de Bogota. lie n   avoit  envoyé une espèce,  le Befaría resinosa  
 à  Linné  *  cette  plante  fut  publiée  dans  le  Supplément,  conjointement  avec  le  Befaría  
 æstuans,  dont  la  description  seule  étoit  parvenue  en  Suède.  Avant  notre  voyage  en  
 Amérique  et  avant  que  M. M ichaux  eût  découvert un  Befaría  dans  la Floride,  presque  
 aucun  herbier  d’Europe  ne  renfermoit  une  espèce  de  ce  beau  genre,  que  l’on  pouh-oit  
 nommer le Rosier des Alpes  du  nouveau continent  En  général,  le Befaría  a  été  si  peu  
 connu  des  botanistes,  que  les  savans  auteurs  de  la  Flore  du  Pérou  en  ont  formé  un  
 nouveau  genre  sous  le  nom  d’Acunna.  L e  Befaría  glauca,  dont  nous  venons  de  donner  
 la  description,  croît  à  neuf  cent  cinquante  toises  de  hauteur  absolue,  sur  la  pente  
 méridionale  de  la  Silla  de  Caracas* 
 E X P L I C A T I O N   D E   L A   P L A N C H E   C X V I I . 
 Fig.  i ,   calice  découpé  avec  un  pétale,   le  pistil  et  quelques  étamines. 
 Fig.  H   une  étamine»