Plante annuelle, sans tiges et sans épines, haute de trois ou
quatre pouces (8 centimètres).
F e u i l l e s radicales très-nombreuses, longues de deux à trois pouces
(5 centimètres), pinnatifides à divisions profondes, égales,
obtuses, ciliées sur les bords, convexes en-dessus, concaves
en-dessous.
Pétioles membraneux, creusés en gouttière intérieurement,
convexes en dehors, scarieux sur les bords.
Hampe simple, droite, cylindrique, plus courte que les feuilles,
portant une seule fleur, et munie vers son sommet d’une ou
deux stipules.
Stipules membraneuses, semi-amplexicaules, lancéolées, entières
dans leur moitié inférieure, dentées dans la supérieure.
F leur s blanches, droites, solitaires.
Cal ic e commun en forme de cloche, composé de trente folioles,
ou à peu près, disposées sur trois rangées, membraneuses,
presque égales; les extérieures seulement sont denticulées sur
les bords, et chaque dent est terminée par un piquant.
Corolle composée de fleurons hermaphrodites bilabiés, à tube
filiforme, à lèvre extérieure lancéolée, terminée par trois dents;
la lèvre intérieure est profondément divisée en deux parties
filiformes et comme tournées en spirale.
E t a m i n e s : cinq, attachées au tube des fleurons ; filets blancs, très-
grêles; anthères linéaires, réunies en tube, terminées à la base
par deux appendices soyeux.
Pist il : ovaire cunéiforme; style droit; deux stigmates peu
divergens.
G r a in e cunéiforme, entièrement glabre, terminée par une aigrette
sessile, composée de plusieurs rayons qui tous sont garnis de
petits poils très-courts.
Réceptacle convexe, nud.
O B SERVATIONS.
Le Chætanthera pinnatifida est originaire du royaume de Quito j nous l’avons cueilli
sur la montagne de Cotopaxi, à 1970 toises d’élévation au-dessus du niveau de la