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 FUCUS YITIFOLIUS. 
 Caule furcatû ; follia alterma, suborbitale*, radiato-plica*, ambita lacinia*, mbmbranaceia. 
 Caulis  humilis,  teres,  fuceseens,  apice  bifidus.  Folta  alterna,  sub-  
 orbiculata,  expansa,  radiato-plicata,  imequaliter  laciniata,  tenui  
 membranacea,  utrinque  pilosa,  petiolata,  subbiuncialia;  juniora  
 cuculiata. 
 Habitat  in  fundo  Oceani  Africani,  juxta  Ínsulas  Cananas. 
 O B S E R V A T I O N S . 
 Le  Fucus vitifolius a été  rapporté  du fond de l'Océan par  le plomb  de notre sonde,  
 auquel  il  s'attacha à trente-deux brasses  de  profondeur,  entre  les deux petites  iles  des  
 Canaries  connues  sous  le nom de Allegranza et  Isola  Clara.  Sa  ttge, longue d a-peu-  
 près  six pouces (x6  centimètres),  est  cylindrique,  brune,  gélatineuse  par  dehors  et  
 divisée  en  deux  au  sommet.  Les  feuilles  alternes, planes,  courtement petiolees,  dun  
 beau vert  et  d'une  texture membraneuse ,  ont  une  forme  orbiculaire  de  deux pouces  
 (8   centimètres)  à-peu-près  de  diamètre;  couvertes  sur  l'un  et  lautre  côté  de  
 nombreux  petits  poils  blanchâtres,  elles  offrent  des  nervures  peu  sensibles.  qui  von  
 en  divergeant  de  la  base  à  la  circonférence,  et  sont  inégalement  déchirées  a  leur  
 limbe  :  les  jeunes  feuilles,  entières,  d'un  vert moins v if  sont  concaves  en  dessus  
 convexes  en  dessous. B   de Humboldt  a  dessiné  ce  végétal  sur  les  lieux.  Ses  femlles  
 striées  ressemblent  à  celles  du  Ginkgo  et  des  Adiante.  L e F u cu s   o pW lo s™ n   de  
 Weber  et  de  Mohr,  auquel  appartient  le  Fucus  prolifer  de  Fore  ,  p 
 même analogie  dans  les nervures de son parenchyme. 
 Le  Fucus vitifolius  offre  un  phénomène  très-curieux  pour  la  physiologie  végéta  e  
 Les  expériences  faites  par les plongeurs  rendent  probable  que  la  lumière  ne  pénètre  
 pas  beaucoup  au-delà  de  douze  à  quinze  brasses  de profondeur ;  c ep end anle £m u   
 que  je  viens  de  décrire,  loin  d'être  étiolé,  est  d’un  vert  aussi  | | | _   
 feuilles  de  vigne  et  nos  graminées.  Ce  fait  âe  lie  à  d autres  que M  de  Humboldt  
 exposés  dans sa Physiologie chimique des végétaux ',  et qui tous tendent  a prouver que  
 ce n'est pas uniquement  sous  l'influence  du  rayon  solaire que  se ¡ g jM M I M g l i i   
 rencbyme,  cette  hydrure  de  carbone  qui  paroit  être la cause principale  de  la couleur 
 verte  des végétaux. 
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