que les colons en coupent le chaume tous les ans. On s'en sert en guise de lattes pour
soutenir les tuiles avec lesquelles on couvre les cases des habitations.
On ne peut confondre le Gynérium ni avec le Cinna glomerata de Walter ( Andro-
pogon macrourum, Michaux), ni avec le Saccharum contractum de M. Poiteau,
dont les panicules sont soyeuses, mais à fleurs constamment monandres et hermaphrodites.
On n'a jamais trouvé de pistils dans les panicules mâles de notre plante, quoiqu ou
en ait examiné nn grand nombre, et que l’on eût pu s’y attendre, parce que des graines
naissent quelquefois sur les épis mâles du Zea Mays.
Le Gynérium auroit-il des- rapports avec le Yuba1 des Brasiliens qu Aublet3 croit
identique avec le Saccharum sagittatum de Cayenne?
E X P L IC A T IO N DE L A P L A N CH E C X V .
Fig. i } épillct mâle.
Fig. 2, les deux fleurs enlevées de leur calice commun.
Fig. 3} Jleur mâle isolée..
Fig. épillet femelle. .
Fig. 5, calice de la fleur femelle.
Fig. 6 , les deux fleurs de F épillet femelle sorties de leur calice.
Fig. 7, fleur femelle isolée.
Fig. 8, très-petite portion d’une panicule de fleurs mâles.
Fig. g , très-petite portion de la panicule femelle.
Fig. io , feuille un peu moins grande que nature.
Nota. Toutes les parties des fleurs sont supposées être vues à une forte loupe.