silia, linearia, acuta, basi haud attenuata, ssepè subtrinervia ; nervis lateralibus vix manifestis aut in
foliis superioribu s nullis, intermedio subtùs proeminente. P anicola valdè laxa, parùm ramosa : rami
* ;-pollicares, tenues, anguiosi, subaphylli : flores 2-4 in apice paniculse ramorum in glomerulum
basi bracteatum congesti, pedicellati, haud raro sol ilarii : bractese i-plures, foliis conformes, oppositse
vel alternai : pedicelli i -3 1. longi, anguiosi, inferiùssubarticulati. Calycinafoliola circiter i -j 1. longa,
lanceolata, acuminata, infra acumen superiùsglanduloso-serrata, 5-nervia ; glandulis atropurpureis.
P e t a la circiter 5- 61. longa, obovato-oblonga, integerrima. S tamina pistillo subbreviora, lutea : dentes
ìuterjecti mimmi. Ovariom 5-gono-globosum, brevissimè subacuminatum, 5-loculare, 10-sp.j locula-
mcntis dissepimento incompleto è pericarpio orto curii ovulis alternante in concaraerationes duas intìis
divisis. S t y l i tenues. S tigmata parva, subpurpurea. Capsula globosa, obsolete 5-gona, diametro circiter
2 - f l . , -saepè subpurpurea, 5-valvis; valvulis 2-fidis, quandoquè demùm planò solutis. S emen circiter
71* longum, valdè complanatum, fulvum. Embryonem non vidi.
Inveni Februario cum floribus in paludosis prope prsedium vulgo Fazenda do Riberaó, haud longè
ab urbe S. Joaó del Rey, et Julio cum floribus fructibusque ad rivulum priedii dicti Fazenda do Capitaó
Joze Caelano de Me Ilo.
O b s e r v a t io n s g é n é r a le s su r l e s G é rA n ia c é e s . — § I. Géographie des genres brasiliens.
||g- Les Géranium et les Erodium décrits jusqu’ici par les auteurs appartiennent à des
pays tempérés; et, si quelques-uns ont été trouvés entre les tropiques, c’est à des hauteurs
qui compensent amplement l ’influence des latitudes. C’est également hors des contrées
équinoxiales que croissent les espèces que j ’ai rapportées du Brésil. Deux d’entre elles
sont du nombre de ces plantes européennes qui se sont multipliées avec tant de rapidité
dans la province Cisplatine ; une troisième, le Géranium Robertianum, est probablement
commune à cette province et à l’Europe. — Les Oxalis de l’Amérique méridionale, déjà
connus, s’élevaient à environ trente-cinq ou quarante, et quoique ce nombre fût très-considérable
, il se trouve presque doublé par la Flore du Brésil méridional, puisque, sur les
trente-cinq espèces que je décris, il n’y en a que cinq qui eussent été indiquées par les auteurs,
et qu’une d’elles, l ’O. repens, qui croît en Asie et en Afrique, n’était point encore
citée comme appartenant aussi à l’Amérique. Près des trois quarts des espèces brasiliennes
naissent sous les tropiques, et sont à peu près partagées entre toutes les localités et toutes
les hauteurs. — Trois espèces de Linum avaient seules été recueillies dans l’Amérique méridionale
; j ’ai retrouvé l’une d’elles, le Linum Selagino'ides, et j ’en ajoute quatre autres.
Ce qu’il y a de remarquable, c’est que deux de ces dernières appartiennent aux contrées
chaudes et équinoxiales.
SII. Des rapports de la famille des Géraniacées avec les Rutacées.— Plusieurs auteurs
ont déjà fait sentir les affinités des Géraniacées avec cette section des Rutacées que l ’on a
appelée les Zygophyliées,• mais depuis que j ’ai mieux fait connaître les Rutacées anomales
ou Cuspariées, on doit trouver en elles un nouveau lien qui tend encore à rapprocher
les deux familles. Comme dans les Cuspariées, ainsi que je l’ai dit ailleurs (1), on observe
chez les Géraniacées une tendance à s’éloigner d’un type régulier ; dans les deux groupes,
une partie des étamines est sujette à avorter; les loges de l ’ovaire deviennent également
des coques dans les Rutacées en général, et dans le Tropoeolum; l ’embryon est sans pé-
risperme dans les Cuspariées, le Tropoeolum, le Géranium, etc. ; la radicule, également
supérieure dans les Cuspariées et la Capucine, se recourbe sur les cotylédons dans les
mêmes Cuspariées, le Géranium et VErodium(f); enfin le gynophore des Géranium se
trouve ébauché dans les GaUpea Candoliana et Fontanesiana.
(1) Voyez Y Histoire .des Plantes les plus remarquables du Brésil et du Paraguay, I , p. 6.
(2) Dans mon Mémoire sur le Gynobase, j ’ai trop généralisé les rapports que la position péricarpique de la radicule établit
entre les Cuspariées et les Géraniées, puisque la radicule du Géranium et de Y Erodium est inférieure.
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