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PRÉFACE.
L orsque M. le duc de L uxembourg fut envoyé au Brésil en qualité d’ambassadeur extraord
in a i r e , j ’ e u s l’honneur de l ’accompagner, et nous arrivâmes à Rio de Janeiro le i" . de
juin 1816. _ ( & .
J’ai consacré six années à visiter une vaste portion de 1 Amérique méridionale 5 j ai parcouru
les provinces du S. E sprit , de Rio de J aneiro , de M inas G eraes , de G oyaz , de S. P aul ,
de S t e . C a therine , de Rio grande do Sul, la province C isplatine o u cette partie de l’ancien
Paraguay qui s’étend sur la rive gauche de Rio de la Plata, enfin la province des M issions ;
et je ne suis revenu en Europe que vers le mois de septembre 1822.
Environ six à sept mille espèces de plantes ont été, pour la botanique, le résultat de mes
voyages. Je ne me suis point contenté de les récolter ; je les ai étudiées sur les lieux mêmes ,
et j ’ai recueilli tous les renseignemens qui peuvent jeter quelque lumière sur leur histoire.
Aussitôt après mon retour, je me suis empressé de faire paraître quelques-unes de mes
observations. Le G ouvernement du R oi a jugé que leur ensemble ne serait point inutile, et
la publication de la F lore du B résil méridional est due à sa généreuse protection.
Cette Flore embrassera toutes les plantes que j ’ai rapportées d’Amérique. Je n’y ajouterai
aucune des espèces qui se trouvent dans les herbiers; et si j ’en décris quelques-unes
sans les avoir récoltées moi-même, ce sont celles qui m’ont été données pendant le cours
de mes voyages par mon excellent ami M. Ant. Nogueira Duarte, le capitaine Pires, le
P. Leandro do Sacramento et madame la comtesse de Roquefeuille. J’aurai soin d’indiquer
ces espèces et de dire à qui j ’en suis redevable.
L ’A uteur d e l a N ature a fixé lui-même les rapports des êtres entre eux ; mais les limites
des familles et des genres sont presque toujours arbitraires. Le naturaliste doit donc,
d’un côté, s’appliquer principalement à la recherche des affinités, et d’un autre côté, respecter
ce qu’ont fait ses devanciers, puisqu’à de nouvelles combinaisons on pourraifpresque
toujours en substituer d’autres avec un avantage égal.
Je rangerai par ordre de familles les plantes qui font partie de cette Flore. Non-seulement
je grouperai les genres d’après leurs affinités, mais je tâcherai de rapprocher les familles
qui ont entre elles le plus d’analogie, et j ’apporterai la même attention à la disposition
des espèces. La série linéaire ne saurait-faire sentir tous les rapports, mais j ’aurai soin
d’indiquer dans des observations ceux que l’arrangement de cet ouvrage me forcera de sacrifier.
On ne peut comparer les êtres entre eux sans connaître tous leurs organes, et par conséquent
des descriptions complètes sont seules en harmonie avec l ’état actuel de la science.
Mais pour ne pas trop multiplier les volumes, je tracerai dans la description de chaque genre,
les caractères communs aux plantes qui doivent y entrer, et je ne répéterai plus ces caractères
dans mes descriptions spécifiques. Il est clair que je ne pourrais suivre une telle
marche sans avoir d’abord étudié et décrit toutes les parties de chaque plante ; ainsi la méthode
que j ’adopte n’abrégera point mon propre travail, mais elle rendra cet ouvrage moins
volumineux, sans que je sois obligé de retrancher aucune de mes observations.
Gomme il est des parties, telles que le fruit et la semence, qui peuvent rarement être
étudiées dans toutes les espèces, je désignerai, à la suite de chaque genre, les plantes dans
lesquelles auront été observés les organes les plus difficiles à bien connaître et les plus im-
portans, et par ce moyen l’on pourra juger quel degré de confiance méritent les caractères