
V. BERBERIDEÆ. Juss.
X IX . BERBERIS. Lm. Juss.,
C a l y x y-g-phyllus, coloratus (rarô 5-phyllus et tune pétala 5 staminaque
totidem ex Kunth) ; foliolis duplici subtriduplicive ordme dispositis. Pe-
tala 6 , hypogyna , calycinis foliolis totidem opposita , unguiculata.,
basi intús biglandulosa. Stamina 6 , petalis opposita : filamenta compla-
nata : antheræ continuæ, immobiles, extrorsæ, 2 - ¡oculares, à basi ad
apicem dehiscentes ; membrana cujusvis loculamenti exteriore à connec-
tivo elasticë solubili, ex ejusdem apice primùm pendulâ, mox decidua.
Stylus sæpiùs brevissimus et ovario plùs minùs continuus, eodem quando-
què multó angustior et manifestas. Stigma peltatum, umbilicatum. Ova-
rium i-lo culare, 2-4-spermurn. Ovula fundo oyarii alExa, erecta; funículo
crassiusculo. Bacca i-4-sperma. Chorda pistillaris parietalis, apice proemi-
nens, visu facilis. Semina oblonga. Integumento« erustaceum. Umbilicus ad
extremitatem seminis angustiorem sublateralis. Perispermum carnosum.
Embrto recta s, axilis, perispermi longitudinem subadæquans : cotyledones
planæ, ellipticæ : radicula longa, ad umbilicum subobliquè spectans.
F rútices. Folia primaria abortiva et in spinam sæpiùs mulata simplicem aut
partitam. RAMunvaldè abbreviati, quandoquè vix manifesti, exaxillisspina-
rumenati, basi squamulis imbricatisobtecti(hybernapulumgemmæterminalis
persistens), apice fasciculum foliorum secundariorum alternorum
sæpiùs confertorum gerentes. F olia secundaria stipulata , brevitpr pednn-
culata, Simplicia, integerrima marginibusve ciliata aut spinulosa, rarô
pinnata. Stipulai petiolares , ’ laterales , geminæ, minimæ (an quandoquè
nullæ aut tantummodô caducæ?). PedunCuli axillares, ferè è médio fas-
ciculorum erumpentes, i-multiflori, racemosi aut rariùs paniculati. Pedi-
celli infra basin unibracteati. Flores flavi.
Obs. I. Les folioles que les auteurs ont appelées bradées ou écailles, appartiennent bien certainement
au calice; elles ont la même couleur et la même consistance que les autres folioles calicinales;
aucun intervalle tant soit peu sensible ne les sépare de ces dernières, et souvent elles se confondent
avec elles. 1
II. Lo savant auteur du SyMma dit que s’il n'y a qu'uu ovaire dans le B 'r t e n . , cest que les
autres ont avorté. On pourrait avec raison, peut-être, s'exprimer ainsi en parlant du Ciaaoinpe/osou
l’ovaire unique, rejeté d'un côté du réceptacle, n’en occupe qu'une partiel mais dans le ü e r ie r is l ovaire
est parfaitement central et l'on n'aperçoit pas la moindre trace d'un second fruit. Nous ne verrons doue
ici aucun avortement, si nous attachons à ce motle sens qu'on a coutume de lu i ottrihuer ; et 1 expression
de M. de Candolle ne sera pour nous qu’une ligure destinée à faire mieux sentir les rapports qu il a si
bien indiqués entre les Berbéridèes et les classes les plus élevées du règne vegetal.
III Le même écrivain décrit les semences comme attachées au bas dun placenta pane . e e
observation est contraire à celles de Jussieu qui dit que dans toutes les B e r tir id le , les graines sont
attachées au fond de la loge, à celles d'Adanson qu ia vu la même chose dans le genre S e r íam e upa r-
_ . . . .1 . i m • • r Hoc cAtnonros r resso.es dans