,200 F LO R A B R A S IL IÆ M E R ID IO N A L E . •
natane .dnatife .¡bique in chalaæun nigi-csccnlcn., crassam dilatâtes. taxcmiEs™. duplex, exterius'
crutaceum, interius membranacei™. P e u ™ .u » sub formâ lamia«! tenuis mtegumentum interras du-
ulicuus et inter cotyledonum pUeas productum. Eu.ato curyatus, chalaxte ceneeutneus, cotyledonibus
foliacels, basi biauriculatis, apice subetnargiuatis, ilexuoso-5 -phcatis, alteri altérant mvolyente,
utr&que autem suruntam radiculam cotyledonibus paulè breyiorem, subincuryam, oblique™ parte
seminis acutiori sitam. . . c ^
l e uliginosis saisis prope Sebastiauopolim et urben. Gnorofaûa ad fines proymearum Sancì. Paul,
et Sanctæ Catharinæ sat frequens. Florebat Aprili.
t a t a . les vdiaïuîllnns raauailll. prie .1« Garanti,. 1. dimension de. t a . « de. feuille, e.t beaucoup tnobAe
que dan. le» autres, et le calice est fnlqueiumcnt à ta denta. Est-ce une simple vani est-ce une espece ren
Non. ne le pensons pa>, car du reste ton. le. earaeinros sont Identiques. Cette plant. cto,s«u,t sur le. maeea de la mer
,e trouve sur de. points nn.nb.eua de lW ien eonun. du aouyeau continent, entre le. tropiques. Cette d.rer.tti de.
lieux où les voyageurs l’ont rencontrée, jointe à ce que les feuilles en vieillissant se fendent en se crénelant sur leur con-
tonr et se diponillent quelquefois du duret qui courre leur face inférieure, a dû donner nauuu.ee à plua.eu» espéras
qu'où a groupées ensuite, en attendant que l'étude comparative de leu» t,pra authentique, permette de les réun.r deivement.
TRIBUS IV. ROMRACEÆ. K u n t h . DC.
C a i ï x 5-divisus divisuris nonnunquàm inter se varié coalitis, aut
iisdem subnullis integer, simplex. P e t a l a 5 , plana, basibus tubo stamineo
ad«lutinata, rarissimè nulla. S tam in a definita aut sæpiùs indefinita, fila-
mentis infrà connatis in tubnm 5-pluri-divisum, divisuris 1-2-pluri-an-
theriferis : antheræ lineares, reniformes aut anfractuosæ, uniloculares,
bivalves. O v a r ium regulare, 5-loculare, loculis rarissimè pluribus, non
rarò incompletis : ovula in singulis 2 aut vulgo plura, in completis angulo
interno, in incompletis septorum margini affixa. S t ï l u s simplex.
S t igm a simplex aut sæpiùs lobatum, lobis totidem quot sunt loculi. F r u c tu s
indehiscens, vel plerumquè capsularis, 5-valvis, valvis medio septiferis,
5-pluri-loeulare vel septis evanescentibus quasi i-loculare, loculis lanatis
vel pulpâ farctis, oligo-vel polyspermis. Em b r to curvatus, cotyledonibus
chrysaloïdeo-contortuplicatis, laminâ mucilaginoso-carnosâ plicis inter-
positâ; rariùs rectus, cotyledonibus longitrorsùm flexuosis, intra peri-
spermum carnosum.
Obs. En traçant les caractères des Bombacées comparativement à ceux des autres tribus
du même groupe qui ont été précédemment passées en revue dans cet ouvrage, nous
avons dû en omettre plusieurs qu’on avait négligé d’employer dans le diagnostic de ces
tribus, et qui néanmoins pourraient servir à l ’établir plus sûrement. Tels sont par exemple
les caractères tirés de l ’ensemble de la végétation, et desquels résulte un port particulier
pour les Bombacées : mais tels sont surtout ceux que peut fournir la forme de leur pollen,
dont les grains sont lisses et toujours, quoique plus ou moins manifestement, trièdres,
tandis que dans les Malvées ils sont constamment globuleux et hérissés de nombreuses aspérités.
Quant aux distinctions tirées de la préfloraison et de la manière dont se divise le
tube des étamines (1), la première n’est pas fondée, puisque dans les Bombacées la pré-
- (1) Ordo dubius et rccognosccndus, Malvaccis valdi aflinis sed ab iis distinclus calyce non verè valvato, staminum
tubo apice pentadelplio. DC. Prodr. i ., pag. 475-
MALVACEÆ. — BOMBACEÆ. 201
floraison du calice est toujours valvaire, et celle de la corolle tordue de même que dans
tout le groupe; la seconde n’est pas assez générale, puisqu’on trouve un assez grand
nombre de Bombacées où le tube se termine comme dans les Malvées par un rebord soit
tronqué soit quinquelobé, au lieu de se séparer en 5 lanières et de s’épuiser peu à peu par
la production successive des filets. Les différences de ces deux tribus avec les autres sont
trop bien établies et trop bien connues pour qu’il soit nécessaire d’en parler ici.
LVIII. PAGHIRA. A u b l . J u s s . K u n t h .
Carolinea. Lin. Suppl. DC. Mart.
C a l y x cupulæformis, truncatus. P e t a l a 5 multò longiora. S tam in a cre-
berrima, filamentis basi in tubum unicum, supra tubum in fasciculos 5
aut plures, dein vulgo geminatim coalitis, superiùs liberis et apice 1-
antheriferis : antheræ lineares, oblongæ, nunc arcuatæ, nunc sæpiùs
longitrorsùm plicatæ et inde òblongo-reniformes loculo bivalvi dorsum
centrale concretum marginante : pollen glabrum, obtusè trigonum, an-
gulis in papillam pellucidam productis. Ovarium liberum aut fundo calycis
basi subimmersum, 5-loculare. O v u la crebra, loculorum angulo interno
affixa. S t y l u s filamentis subæqualis, stigmate 5-lobo coronatus. F r u c tu s
capsularis, 5-lôcularis, 5-valvis, valvis medio septiferis, septis tenuibus
seriùs partim evanidis quasi i-locularis, polyspermus. Semina circa axem
congesta, mutuâ compressione angulata, nuda : perispermum sub lami-
narum mucosarum plicis embryonis interpositarum formâ : cotyledones
inæquales, exterior triplicata interiorem quadruplo minorem involvens,
sicut et partem radiculæ teretis, hilum spectantis, subincurvæ aut etiam
interdùm replicatæ.
A r b o r e s . F o l i a longé petiolata, palmatìm composita, foliolis cum petioli
apice articulatis vel sæpiùs ex eodem in discum complanato absque articulo
enatis. S t ip u læ deciduæ. P e d u n c u li ad axillas foliorum supremorum ( sæpè
priùs anthesi lapsorum) solitarii, 1-fiori, 2-3-bracteati, crassi. C à l y c e s
basi glandulis impressis notati. P e t a l a ligulata, tomentosa, plerumquè
extrorsùm rufo-virentia, introrsùm albicantia vel rubentia. Flores, fructus,
semina, omnia maxima.
Characteres floris in speciebus infrà descriptis, fructus seminisque in P . insigni et
P . aquatica, pollinis in iisdem et aliis.
Observations. Nous avons d û , conformément aux lois qui régissent la nomenclature botanique,
adopter le nom proposé par Aublet en 1775, de préférence à celui de Carolinea introduit dans le Sup.
plant, de Linné fils en 1781. Le diagnostic des espèces de ce genre est fort difficile à établir; car ses
fleurs, qui généralement ne se développent pas en même temps que les feuilles, ont été souvent seules
observées et recueillies par les voyageurs; e t, uniformes dans leur structure, elles ne présentent pas
entre elles des différences assez saillantes pour qu’on puisse les caractériser en peu dé mots. La distinction
des espèces brésiliennes présentait surtout ces difficultés. Des cinq que M. Martius a observées
( Nov. gen. 1 , p. 84 et suiv.), si l’on excepte le Carolinea tomentosa, dont il donne une description