dehiscentibus, nunc clausis. Semina reniformia, anticè emarginata ibidem-
que umbilico et chalazâ notata. Funiculus ab angulo interno ascendens.
Integumenta, Perispermum, Embryo ut in cæteris Malveis, radiculâ inferâ.
Herbæ, suffi*utices aut frutices, rariùs arbusculæ. Folia alterna, integra
aut sæpiùs angulata, vel plùs minus altè lobata. Stipulæ petiolares, gemi-
næ. Flores axillares, nunc pedunculati, pedunculis solitariis vel pluribus,
i-rariùs-pluri-floris, nunc in apice ramulorum subsessiles, e t, foliis
abortantibus bracteasque mentientibus, quasi racemosi, vel spicati (spicis
non rarô secundis), vel glomerati. C orollæ miniatæ, purpureæ, violaceæ,
cæruleæ, roseæ, carneæ, albæ vel flavæ.
Gharacteres in speciebus infrà descriptîs et pluribus aliis.
Observations sur ce genre et les deux précédens. — Cavanilles partageait son genre Malva en deux
sections distinguées par leurs capsules ou coques, monospermes dans l’une, polyspermes dans l’autre;
et il subdivisait cette dernière d’après la considération d’une cloison intérieure existant ou manquant
dans chacune des coques. M. Kunth et M. de Candolle, en établissant dans le même genre les trois
mêmes sections, demandent si l ’on n’en doit pas former autant de genres distincts. Nous avons pris ce
dernier parti, qui nous a semblé une conséquence nécessaire des principes que nous avions adoptés
pour les divisions génériques du groupe des Malvées. Il est à remarquer en effet que ces genres
établis aux dépens du Malva (D C .) correspondent exactement à ceux qu’on a formés aux dépens du
& <fo (D G.)t et dont nous avons cherché à prouver la nécessité (V oy . pag. 197). Le Splioeralcea,
avec ses fruits globuleux et polyspermes, dont les coques commencent à s’ouvrir par le dos, représente
YAbutilon„• le Modiola, avec son appendice intérieur intermédiaire aux valves, le Goya; et notre
Malva enfin, avec ses graines solitaires, est l’analogue du Sida ( Kunth ). Il fallait donc ou conserver
les deux genres entiers, ou les diviser l ’un et l ’autre, ce que nous avons fa it, persuadés que plusieurs
de leurs especes se distinguaient entre elles par des caractères plus importans que ceux dont on avait
fait la base de plusieurs genres généralement reconnus dans ce même groupe.
Ces genres forment une transition naturelle entre ceux à calice simple et ceux à calice double; car
ici l’enveloppe extérieure ne parait, comme nous l’avons exprimé dans le caractère générique du
Malva, autre chose que le rudiment d’une feuille bistipulée portant la fleur à son aisselle ( r ); c’est
ce que prouvent le nombre des folioles de cette enveloppe, leur position souvent latérale et du côté
opposé au pédoncule, leur insertion, qui se fait quelquefois à quelque distance au-dessous du calice
sur le pédicelle, leur forme, qui est constamment analogue à celle des stipules dans une même espèce
analogie que nous avons constatée sur un grand nombre de ces espèces. L’étude de l ’inflorescence du
genre Malachra, où se montre avec la dernière évidence le passage de la feuille bistipulée à une enveloppe
latérale tripartite, achève cette démonstration, et jette un grand jour sur la nature de ces
calices extérieurs.
Comme il existe quelque close d'analogue dans certains Sida, on pourrait dans quelques cas rares
etre embarrassé pour les distinguer au premier coup d’oeil des Maures; mais l’examen de IV a i r c ou
du fruit ne l a i s s a i t aucune incertitude, la graine étant constamment suspendue, et par conséquent
la radicule supere dans les Sid a , la graine ascendante et la radicule infère dans les Malva.
Quant aux Mauves à calice extérieur composé de cinq à six folioles, et dont M. de Candolle forme
sa seconde section (M a lu ch ia ) , n’appartiendraient-elles pas plutôt au genre Pavonia? Dans les deux
seules espèces q u il y place, le pistil n’a pas été examiné; les autres caractères indiqués dans les
phrases spécifiques conviennent autant à l’un qu’à l ’autre genre; e t, ajoutés au nombre des folioles de
l’involucre, les trois nervures des lobes du calice intérieur, les cinq carpeUes distincts et le port, qui
rappelle celui d’un Hibiscus, ne laissent presque aucun doute.
(1) M. Kunth, en les nommant bractées, semble partager notre opinion.