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ANONACEÆ.
et l’organisation du fruit n’est même que la conséquence delà structure primitive de 1 ovaire.
Ainsi dans les genres Anona et Rollinia, où les ovaires sont soudés , le fruit forme une
baie unique ; cette baie présente des tubercules ou des écailles d’autant moins sensibles que
la soudure des ovaires était moindre ; et dans VA. palustris, dont les ovaires forment une
seule masse compacte et multiloculaire, la baie n’offre ni écailles ni tubercules. Dans les
genres Guatteria, Xylopia, Bocagea au contraire où les ovaires sont libres, les fruits le
sont également; et, ce que l’on peut indiquer comme un fait assez singulier, c’est que chez
les genres cités plus haut où les ovaires sont soudés, les styles sont assez ordinairement
libres et dans ceux où les ovaires sont libres, les styles sont soudés. On peut encore tirer
d’excellens caractères du nombre et de la position des ovules, puisque je les ai trouvés
toujours solitaires et dressés/dans les Anona, Rollinia et Guatteria, et constamment au
nombre de 4 et ascendans dans les Xylopia.