Arbor excelsa. R ami teretes, glabri, cortice fusco. F olia a-Sr'pol. longa, ' pol. lata, obovata
vel clliptica, apice obtusissima et sæpissimc integerrima, rariùs plus minus profundè emarginata,
glaberrima, multinervia, nervomediomajore, subtùsprominente, supernèimpresso, lateralibusutrin-
què prcminulis : petiolus 3-4 1 * longüs, supernè canaliculatus, basi articula tus. F l o r e s hermaphro-
diti, eyinosi, cymis multifloris, folio brevioribus, racemos vel paniculas axillares men tien tes : pedi-
celli brèves, basi instructi. bracteis geininis, oppositis, minimis. C a ly x a-phyllus, foliolis circiter
i-r 1. longis, ferè totidem latis, ovato-rotundatis, obtusis, concavis, albido-virescentibus, multi-
veniis, extùs puberulis. P e t a l a 2 , rarissime 4> 3 ?• longa, 1. lata, oblonga, obtusa, concava,
alba, multivenia, glabra. Stamina 16, libéra, petalis triente breviora; antheris ellipticis, longiusculis.
S ty lu s staminibus paulô brevior, contortus, apice subclavatus. Stigm a magnum, umbraculiforme, 4~
lobum, lobis erosis. Ovarium globosum, glabrum. F r u c tu s suppetebant nulli.
Crescit ad ripas rivulorum, prope pagulum Fregesia da Serra, in provinciâ Spirilûs Saucti. Flo-
rebat Octobri.
Expi. lab. LXVII. — 1. Alabastrum. — 2. Flos desuper visus. — 3. Stamcn posticè visum. — 4- Id. anticè visum. —
5. Pistilluin. — 6. Ovarium lougitudiualiter sectum ut ovulum ejusque situs inspiciantur. '
Observations. D es E nveloppes florales dans les Calophyllum. — Dans le Calophyllum tacamahaca
les fleurs présentent quatre folioles calicinales, et quatre pétales qui leur sont opposés; dans le C. ca-
laba on ne trouve que deux folioles calicinales, deux des pétales leur sont opposés, et les deux autres
correspondent à la place qu’occuperaient les deux folioles calicinales qui manquent; enfin dans nôtre
C. brasiliense, qui n’offre dans la plupart des fleurs que deux folioles calicinales et deux pétales, ces
organes sont naturellement alternes, mais les deux pétales supérieurs, qui avortent presque constamment,
sont, lorsqu’ils existent, opposés aux folioles calicinales. Du reste, il serait~très-difficile (ainsi
que l’observe judicieusement M. Choisy) de définir d’une manière précise les parties de la fleur qui
doivent, dans la plupart des Guttifères, recevoir le nom de pétales ou de folioles calicinales; il serait
donc peut-être plus exact de dire que dans les Calophyllum, ainsi que dans les Tovomita, les organes
sexuels sont entourés d’un nombre plus ou moins grand de feuilles florales, opposées deux à deux, et
placées en croix au-dessus les unes des autres.
J. CAMBESSEDES.