fleur ressemble aussi beaucoup plus à celle des Magnolia qu’à celle de Y lllicium, et il établit
un nouveau passage du Drymis aux Magnolia , Talauma et Liriodendrum. Ces divers
genres ne pourraient donc être séparés les uns des autres, puisqu’ils se nuancent par des
dégradations insensibles, et les MagnoUacées doivent être considérées comme une famille
par enchaînement.
§ II. La position des ovules est sans valeur dans cette famille, car on les trouve suspendus
dans' le Drymis ; la semence est dressée dans Y lllicium; enfin le Talauma offre
dans une même fleur des ovules ascendans, péritropes et suspendus.
§ III. Le genre Mayna Aub. doit être exclu de la famille des Magnoliéës. En effet , son
ovaire parfaitement simple et i-cépliale est relevé de 10 côtes profondes et ondulées; il est
terminé par 3 à 5 styles et n’offre qu’une seule loge ; ses ovules sont attachés à 3 ou 5 placentas
pariétaux et extrêmement nombreux. Je ferai connaître ailleurs avec plus de détail
les affinités de ce genre intéressant qu’il faudra réunir aux Bixinées.