MAGNOLIACEÆ, 21
Obs. L a confusion des ovaires en une seule masse à .plusieurs log es, suffit p our d is tingue r ce g enre des
Magnolia; e t c’e st de là que d é riv e le mode de déhiscence q u i é tablit la seconde différence des deux
genres.
1. (25) TALAUMA ovata. Tab. IV, A.
T. foliis ovatis, obtusiusculis ; floribus 6-petalis.
F o lia 5 - 7 poi. lo u g a , 3 -4 poi. la ta , o v a ta , o b tu siu scu la, b asi b r e v ite r acuta : petiolus c i r c ite r i - a -
p o llica ris, subtùs con vexus, suprà planus marginibusque callo sistransversè rimosus. Pedunculus c ir c ite r
p o iiica r is , v ald è crassus. Calycina fo l io la c ir c ite r 20 1. longa , subc recta , su b o va ta , ob tusissima,
concava coriacea , subg lauca. P e ta la su b e r e c ta , c ir c ite r 20 1. lo n g a , ov a ta , obtusissima, co n c a v a ,
coriacea. Stamina c ir c ite r 6 1. longa. S t y l i c ir c ite r 2 1. long i , la t iu s cu li, lin ca r i-co n ic i.
Crescit in palüdosis, propè prædium Ol/io d’ agoa, parte occidentali provi nciæ Minas Geracs
quatti vocant Certdô.
Expi. tab. IV, A. — t. Flos longitudinali 1er recisus. a. Stamina, b. Pistilla. — a. Stamen à ùcic visura. — 3. Id. à dorso.
2. TALAUMA Sellowiana. Tab. IV, B.
T. foliis obovato-rotundis, obtusissimis, basi acutis; floribus 6-petalis.
F o lia 3-5 poi. lo n g a , 3 -4 l a t a , obovato-rotunda, obtusissima, basi a c u ta ; ne rvo medio subtùs
proeminente lateralibusque c ir c ite r 10 - 1 6 , parallelis : petiolus cir c ite r 1 -2 -p o llic a r is , subtùs conv
e x u s , suprà p lanus marginibusque callo sistransve rsè rimosus. Pedunculus te rm in a lis , c ir c ite r po l-
l ic a r is , ramulo con tinu u s , crassus. Calycina fo lio la su be re cta , o v a ta , obtusissima, co n ca v a , cor
ia c e a , subglauca. Gynophorom ma gnum, i - i i poi. longum. P e ta la 6 , sube re cta , c i r c ite r 14-16 1.
long a, o v a ta , o b tusa, co n ca v a , co r ia c e a , a lb a ; interiora 2 minora. Ovariorum massa coadunata polli—
c a ris , latè co n ica , b asi attenuata. S t y l i c ir c ite r 2 1. lo n g i, la t iu s cu li, lin e a r i - c o n ic i, in cu rv i.
Crescit in sylvis, propè Hvpanèma, haud ìongè ab urbe Sorocàba. Floret Januario.
In honorem dixi amicissimi F rederici Sellow, indefessi doctissimique peregrinatoris, qui mihi hujus
plantæ habitationem indicavit.
Expi. tab. IV, B. Fructus ex coadunatione ovariorum, paulò post antliesin.
Obs. Les T . Sellowiana et ovata, quoique bien distincts, ont de grands rapportsjjentre eux. Le T . Sellowiana en a aussi
avec le Plumierii DG. ; mais ses feuilles sont beaucoup plus petites et beaucoup plus arrondies; scs pétioles sont plus longs ;
scs pétales sont moins nombreux et à peu près trois fois plus courts.
O bservations générales sur la famille des M agnoliéës. — § I. Considéré isolément, le
genre Drymis présenté plus de rapports avec les Dilléniacées et surtout avec ceux de
l’Amérique méridionale (Délimacées DG. ) qu’avec le Magnolia, le Talauma et le Li-
riodendrum, puisque ses feuilles sont dépourvues de stipules, que ses anthères sont beaucoup
plus courtes que le filet, qu’elles sont tournées vers les pétales et que leurs lobes sont
divergens ; puisque les ovaires, parfaitement distincts, ne couvrent que le sommet d’un
gynophore extrêmement court; puisqu’enfin les fruits sont presque semblables à ceux du
Doliocarpus. Mais Ylllicium qui se range immédiatement auprès du Drymis, et qui offre
aussi des espèces aromatiques à feuilles également ponctuées et sans stipules, à pétales
également linéaires et fort nombreux; Y lllicium, dis-je, produit des fruits capsulaires; ses
anthères ne sont point tournées en dehors ; elles sont beaucoup plus longues que le file t,
enfin à peu près semblables à celles des MagnoUacées véritables. Le MicheUa, qui comprend
encore des espèces dont les feuilles sont ponctuées, offre, comme les Magnolia, des
stipules latérales qui laissent, en tombant, une empreinte sur le pétiole et sur la tige ; sa
T. I. - • f U . 6