48 F LORA BRAS1LIÆ MERIDIONALIS.
ralibus circiter 6^8, ascendentibus, suprà subimpressis, subtùs promiuulis, rufescentibus ; venulis
reticulatis : pCtiolus circiter pollicaris, teres, pubescens, intra marginem semiaflkus.
Crescit in sylvis propè Sebastianopolim.
Usages. Des plantes .que les Brasiliens emploient dans leur médecine domestiqué, cette espece est
une de celles qu’ils vantent le plus; ils l’emploient dans le traitement des fièvres et la regardent aussi
comme un puissant spécifique contre les maladies du foie.
2 . COCCULUS? PLATIPHYLLA. *{*
C. foliis latè cordiformibus, obsoletè crenatis, subtùs tomentosis incanis.
Gocculus ? platiphylla. Aug. de S. Hil. Plant, us. Bras. n°. xm.
N . Vülg. Butua.
Nascitur in sylvis partis borealis provinciæ Minas Geraes quam vocant Minas Novas.
-Usages. Cette plante est employée dans les mêmes maladies que la précédente.
O b s e rv a t io n s g é n é r a le s su r l a f am i l l e des Ménisp e rm ée s . — § I. Géographie des espèces
brasiliennes. — A l’exception de deux peut-être, les Ménispermées du Brésil méridional
appartiennent toutes au genre Cissampelos. Quelques espèces croissent dans les provinces
les plus chaudes , et d’autres s’avancent vers le Sud, fort loin du tropique austral. Je n en
ai trouvé aucune sur les montagnes élevées.
S II. Affinités. — Les Euphorbiacées ont des rapports avec les Ménispermées par l’intermédiaire
du Phyllanthus dont les fleurs mâles, dans certaines espèces, sont absolument
semblables à celles du Cissampelos. D’un autre côté, la même famille se rattache évidemment
aux Malvacèes , principalement par le moyen des genres qui ont, comme le Cape-
ronia, des feuilles stipulées et des pétales bien distincts caduques et éloignés du calice
par le gynophore qui les supporte. Cependant comme je ne pourrais placer les Euphorbiacées
entre les Ménispermées et les Malvacèes sans rompre la série qui me semble la
plus naturelle et sans sacrifier des rapports bien plus sensibles ,-je ne m’occuperai point
encore des Euphorbes, et je parlerai ailleurs, avec plus de détail, de leurs affinités.
§ III. Classe naturelle Br. —f Avec les Ménispermées finit un vaste groupe formé de six
familles intimement liées et à jamais inséparables. Les Ochnacées, qui viennent ensuite,
ont beaucoup de rapports avec ce groupe, mais elles laissent entre elles et lui un intervalle
-qui n’existe point entre les diverses familles qui le composent.
OCIINACEÆ.
VII. OCHNACEÆ. DC.
X X II. GOMPHIA. S c h r e b . DC.
Ouratea. Aub.— Correia. Yel. Vand. — Ochnæ sp. Lin.
C a l y x 5-phyllus, sæpiùs cploratus, deciduus (in G. persistente et nitidâ
persistens ) ; foliolis sæpiùs oblongis ; 2 inferioribus marginibus mem-
branaceis,; uno semiinteriore hinc membranaceo. P e t a l a 5 , hypogyna,
cum foliolis calycinis alternantia, unguiculata, sæpiùs obovata, obtusis-
sima, glaberrima, a cq u a i ia , patentia, decidua. Stam in a i o , hypogyna ,
gynobasi circomposita, erecta, conniventia, 5 petalis opposita et alterna 5 :
filamenta brevissima, persistentia : antheræ basi affixæ, lineari-subulatæ,
angustæ, 4_gonæ, 2-loculares, introrsæ, apice poris duobus déhiscentes,
deciduæ. «Nectarium o. O varium unicum, 5-partitum (in G. hexaspermâ
6-7 partitura), glaberrimum; lobis distinctissimis, obovatis, obtusissimis,
i-locul., i-sp., summæ gynobasi columnæformi basi obliqué affixis 5-gonæ
( in G. hexaspermâ 6-7-gonæ ) à basi ad apicem dilatatæ ; angulis gyno-
basis lobis mediis ovarii respondentibus (gynobasis ex columellâ depressâ
superiore inferioreque gynophoro ab invicem haud distinctis ). Ovulum
inter gynobasin pericarpiumque puncto stylo magis proximo affixum.
S t y lu s gynobasi affixus, lobis interpositus, subulatus. Stigm a terminale ,
vix manifestum. F r u c tu s ex gynobasi ampliatâ succulentâ baccisque 5 aut
sæpiùs abortu 1-4 ejusdem apici insidentibùs (lobi grandefacti), distinctissimis,
obtusis, i-spermis. Semen bacCæ conforme. Integumentum membra-
näceum. Perispermum o . Embryo rectus : cotyledones magnæ, crassæ, ellip-
ticæ, obtusissimæ, dorso convexæ, facie planæ : radicula infera, umbi-
licum attingens, brevissima, mammæformis : plumula manifesta.
A r b u s c u læ , frutices aut rariùs sufîrutices. F o l i a alterna, simplicia, bre-
viter petiolata. S t ip u læ .geminæ, axillares, sæpiùs caducæ. P a n ic u læ aut
racemi terminales vel interdùm axillares simulque terminales, bracteatæ.
Iri P ræ f lo r a t io n e alabastrum ovatum, acutum; calyx exactè quincuncialis;
(DC. Theor.) corolla contorta; stamina erecta. F lo r e s lutei; pedicellis basi
articulatis, angulosis.
Caractères cqlycis, c o r o llæ , staminum, gynobasis, ovarii loborum ovulorumque in omnibus
speciebus in f r a descriptis ; fructus et seminis in G. persistente, oüvceformi, glau-
cescente.
Obs. L e s Ochnacées en général avaient été indiquées comme étant parfaitement g labres. Ce caractère
doit ê tre retranché de ceux de la fam ille , puisque j ’a i r e cu e illi au B ré s il p lusieurs espèces q u i portent
des poils , e t qu e parmi celles décrites anciennement comme g la b r e s , i l en est*une, le G. acuminala
DC., q u i a ses panicules chargés de poils très-courts e t serrés (pan. puberuloe).
T- I. .5 .