ovaría 4 valdè approximata’; loculamentis 2-spermis. O v u la ángulo interno
affisa, suspenso-peritropia, collateralia. S t y l u s únicus, brevissimus
vcl 4 in unum brevissimum mox coaliti; S t igm a terminale, obtusum. C o c c a
(in Ev. hortensi) 2-valvia, i-sperma; endocarpio solubili itemque 2-yalvi.
A r b o r e s -vel frútices. F o l i a opposita. exstipulata, trifoli'olata vel alternatilo
trifoliolata et unifoliolata, functato-pellucida. F l o r e s terminales, pani-
culati, parvuli.
Obs. M. Ad. de Jussieu a reconnu que la plante qui se trouve dans les herbiers de Paris sous le
nom à'Evodia horlensis e t qui a été si-soigneusement analysée par M. Kunth (V . Nova genera) est un
Zieria. Il existe dans l’herbier du Muséum un échantillon authentique du véritable Evodia hortensia
de Forster. M. de Jussieu et moi nous en avons fait l’examèn, et nous y avons trouvé des caractères, absolument
semblables à ceux de YE. febrífuga , avec cette seule différence que les parties de la fleur ne sont
qu’au nombre de 4 , que les loges sont parfaitement distinctes, et le péricarpe non verruqueux, Mais
le nombre des parties varie dans le genre si voisin Zanthoxylum, e t, dans le Metrodorea nigra, plante
également voisine, on trouve avec des fleurs à cinq parties d’autres fleurs oh les pétales, les étamines
et les loges de l’ovaire sont au nombre de 4 ; l’adhérence ou la séparation des loges n’est point dans la
famille des Rutacées un caractère générique, et l’on n’a jamais formé de genres sur la seule considération
de la surface des fruits. Ainsi, pour peu que l’on veuille consulter les analogies, on regardera les
Evodia hortensia Forst. et febrífuga comme congénères.—
I . (91) EVODIA FEBRIFUGA. *J*
E. caule arboreo; foliis trifoliolatis ; foliolis lanceolato-ellipticis, subacuminatis; paniculâ
terminali, pubescente ; floribus 5-petalis ; ovario simplici, verrucoso.
Evodia febrífuga. Aug. de S. R ii. Plant, us. Bras. n\ iv. — Plant, rem. Bres. et
Par. l , p . i 49* — DC.'Prod. I , p. 724.
Nom. Vulg. Tres folbas vermelhas ; Larangeira do mato.
Nascitur in sylvis primævis partis orientalis provinciæ Minas Geraes, præsertim propè vicum Itabira
de Mato dentro. Floret Februario.
Usages. L ’écorce et même le jeune bois de cette plante ront extrêmement amers et astringens. On les
emploie avec beaucoup de succès comme fébrifuges.
X X V I I . H O R T I A . V ell. V and. D C . A ug. de S . H il .
(Caract. plané ré f .)
C a l y x parvas, 5-dentatus, 'persistens. P é t a l a 5 , gynophoro inserta ,
cum dentibus calycis alternantia, lineari-lanceolata, apice uncinata, supra
basin barbata, medio reflexa, decidua. S tam in a 5 , cum petalis alternantia,
ibidem inserta : fîlamenta colorata, complanata : antheræ dorso affixæ,
immobiles, basi 2-fidæ, 2-loculares, introrsæ, longiti^dinaliter dehiscentes.
Gynophorum valdè depressum, discoïdeum, 5-gonum, glandulosum.
O v a r ium gynophoro basi subimmersum, 5-lobum, 5-loculare; loculis 2-
spermis. O v u la ángulo interno affixa; superius ascendens, mferius sus-
pensum. S t y l u s crassus, conicus, 5-costatus. S t igm a terminale, continuum,
breve, obtusum, coloratimi. F r u c tu s simplex, capsularis (ex V e li.),
5-locularis aut abortu 2-4 locularis; loculis i - 2-spermis. Semina arillata?
seCundùm longitudinem affixa. Integumentum crustaceum. Umb ilicus linearis.
Perispermum carnosum. Embryo rectus, axilis, umbilico parallelus : radicula
brevis, supera : cotyledones magnæ, planæ, obovatæ, obtusissimæ.
C a u l is sufîrùticosus , subsimplex, crassus, glaberrimus. F o l i a sparsa.
F lo r e s cymosi, terminales, rosei; pedicellis bracteolatis. In P ræ f lo r a t io n e
valvatâ , alabastra obtusa, 5-gona; unum alterumve petalum alterius
basin margine obtègens marginibusve subintroflexum ; stamina erecta.
1 . ( 9 2 ) HORTIA B r a s ilia n a .
Hortia Brasiliana. Vvil. Ms. — Vand. in Script-. Lus.p. 188. ^¡¡k,DC. Prod. l ,p . fd?..
— Aug de S. Hil. Plant. us\ Bras, ras xvn.
Nom. Vulg. Quina.
Usages. L’écorce de cette plante est amère et fébrifuge»
Obs. botaniques. L’échantillon de l’herbier de M. de Jussieu, qui a été envoyé par Vandelli et d’après lequel M. de Can-
dolle a fait sa description , a les feuilles, beaucoup plus grandes que celui que j ’ai lait dessiner dans le livre des Plantes
usuelles des Brasiliens. J'en possède des échantillons dont les feuilles sont plus étroites encore; mais d’un autre côté j ’en
ai aussi qui ont les feuilles beaucoup plus grandes que la plante figurée et qui forment le passage des individus & feuilles
étroites à celui qui vient de Vandelli et par conséquent de Vellozo.
XXVI I I . METRODOREA. +
C a l y x parvus, 5-fidus. P e t a l a 5, hypogyna, infra gynophorum inserta,
cum divisuris calycinis alternantia, patentia, caiyce multô majora. G y n o phorum
discoïdeum, valdè depressum, ultra punctum insertionis undiquè
expansum, 5-lobum, valdè tuberculatum. Stam in a 5, inter gynophori lobos
eodemque affixa, insertionem epigynam simulantia, cum pètalis lobisque
ovarii alternantia : filamènta brevissima, subulata : antheræ dorso afc
fixæ, mobiles, cordiformes, 2-loculareS, introrsæ, longitudinaliter déhiscentes
, curvationé filamenti post anthesin deflexæ tuneque extrorsæ, ca-
ducæ. N e c ta r ium o . S t y lu s brevissimus. S t igm a continuum, terminale, obtusum.
Ovarium gynophoro plané immersum et ab illo vix distinguéndum,
5-loculare ; loculis 2-spermis ; dissepimentis duplicibus. O v u la summd
angulo interno affixa, Suspensa, minima. F r u c t u s . . . .
F r u t e x . F o l i a opposita, exstipulata, uni simulque rariùs bifoliolata, punc-
tato-pellucida ; petiolorum basibus dilatatis, concavis, sursùmque pro-
ductis, gemmam terminalem obtegentibus et post ejusdem explicationem
hiantibus. P a n ic u læ terminales vel latérales, bracteatæ. F lo r e s parvi, punc-
tato-pellucidi, atropurpurei. In P ræ f lo r a t io n e valvatâ, alabastra subglobosa;
petalorum margines subintroflexi.
E tym o lo g ia . Nomen à M e t r o d o ro Sabino qui primus, teste Plinio, plan-
tarum descriptiones iconibus illustravit.
Obs. Comme ce disque dont l’ovaire n’occupe que le centre, s’étend beaucoup au-delà des loges, et
qu’il porte les étamines, il est absolument impossible de le considérer comme faisant partie de l’ovaire
lui-même. C’est un véritable gynophore qu i, de même que celui deYHortia, est chargé des étamines. ,7