
r / Y / / / ' YV'YY
MOROE A I R I D I O I D E S .
F am . des I r id e e s . J u s s . — T r i a n d r i e mo n o g y n ie . L i n .
Moroea îridioîdes. M. scapo tereti, foliis disticliis linearibus, flore sübsolitario
terminali. Thunh. diss. n. 18. Wild. Spec. i. p. 244.
Moroea iridioides. M. foliis ensiformibus. Lin. Manu 28. Gisech. Ic.fasc. 1. /. 3.
Jaccj. hort. Schcenbr. 2. /. 196.
Moroea iridioides. M. foliis ensiformibus, stigmatibus bifidis petaloideis. Lam.
Dieu 4. p. 274. Illuslr. n. 487. /. 3 i . / 1.
Moroea irioides. Goerln. fruct. 1 .p. 40. t. 1%. f . 2, F.-l.
Moroea spatbâ uniflorâ , foliis gladiatis> radice fibrosâ. Mill. Icon. p. 1J9.
/. 239. f . 1.
Iris orientalis pumila sempervirens, gramineo acuto rigido folio, flore luteo.
et coeruleo mixto inodoro. 77//. Pis. 89. t. 33.
M O R É E F A U S S E - I R I S .
D E S C R I P T I O N .
Cette plante attire l’attention par la variété des couleurs dont sa corolle est
décorée; elle est très-voisine des Iris à cause de ses stigmates grands et colorés
comme des pétales ; néanmoins, elle est classée avec raison parmi les Morées,
parce que les six divisions de sa corolle sont étalées et presque égales entre
elles.
Ses racines sont des fibres simples, cylindriques, blanchâtres, peu divergentes
; les feuilles naissent du collet : elles sont disposées comme un éventail
ouvert, engainantes à leur base par un de leurs angles, et très-fortement comprimées
à la manière des Ir is, lancéolées, oblongues, aiguës, glabres, d’un
vert foncé , longues de deux ou trois décimètres. Du milieu ou plutôt à côté
des feuilles naît une tige droite ou un peu flexueuse, cylindrique, un peu comprimée,
simple ou rarement branchue , un peu plus longue que les feuilles,
garnie çà et là d'écailles engainantes qui sont des feuilles avortées.
A u sommet de cette tige se trouvétit les fleurs ; elles sont en petit nombre,
s’épanouissent successivement et sortent d’une spathe foliacée. Ces fleurs n’ont
pas d’odeur, mais sont agréablement mélangées de blanc, de jaune et de bleu.
La corolle est posée sur l’ovaire, divisée en six lanières profondes étalées, dont
trois intérieures blanches, oblongues, un peu aiguës, et trois extérieures plus
grandes, munies d’une nervure longitudinale plus prononcée, ornées vers leur
45