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G L A D I O L U S T RI S T I S .
Fam. des I r id é e s . J u s s . — T r i a n d r i e mo n o g yn ie . L i n .
Gladiolus tristis. G. corollis cernüis, tubo simplici, foliis trinerviis bisulcis
linearibus. Thunb. Diss. n. 8.* Prodr. p. 8. TVild. Spec. 1. p. 210.
Gladiolus tristis. G . foliis lineari-cruciatis, corollis catopanulatis. Lin. Spec. 53.
Jacq. ic. rar. 2. t. 243. 244* 245. Collect. 4.p. 15j. 158.* Suppl. 20.*
Gladiolus tristis. G. foliis linearibus angustis sulcato-angulosis glabris, corollis
campanulatis flavescentibus punctulatis, tubo curvo. Lam. Dict. a., p. 724.
Illuslr. n. 5 11.
Gladiolus foliis linearibus sulcatis, floribus alternis, petalis acutioribus. Mill.
Dict. n. 6. Icon. t. 235. f . 1.
Gladiolus bifoliüs et bifloruS, foliis qüadrangulis. TreiV. Ehrel. t. 3o.
Gladiolus floribus è spadiceo et flavo variegatis supremâ laciniâ brevissimâ.
Breyn. prodr. 3. p. 3o. t. 7. f . i l
G L A Y E U L T R I S T E .
D E S C R I P T I O N .
D e toutes les espèces de Glayeuls, il n’en est aucune qui soit plus facile
à reconnaître que celle qu on a désignée sous le nom de Glayeul triste ; les
feuilles de cette plante sont creusées de trois ou quatre sillons longitudinaux,
et relevées d’autant d’angles saillants; mais p eu t-ê tre séduits par l’extrême
facilité de ce caractère , nous avons négligé d’observer avec soin les diverses
variétés que cette espèce présente, et nous confondons ensemble des végétaux
différents.
I l s’élève une ou deux tiges de la même bulbe; ces tiges sont droites, simple
s, glabres, couvertes par les feuilles dans leur partie inférieure, longues
de 6-10 décimètres, cylindriques dans presque toute leur longueur, anguleuses
dans la partie qui est située entre les fleurs. Les feuilles sont en petit
nombre, à peu près de la même longueur que la tige : elles l ’engainent par
leurs bases ; ces feuilles sont fistuleuses, glabres, filiformes, creusées, comme
je l’ai dit, de trois à cinq sillons longitudinaux, et relevées d’autant d’angles
saillants.
Les fleurs sont au sommet de la tige : on n’en compte ordinairement que
deux disposées en épi lâ che , sessiles, munies de deux longues bractées glauques
et pointues qui enveloppent l’ovaire, et protègent le tube de la corolle:
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